Doubles tenants du titre, les Differdangeois se sont qualifiés, jeudi soir, pour leur quatrième finale de suite aux dépens de Diekirch qui aura résisté un peu plus d’une mi-temps (23-36).
Les Red Boys se dirigent-ils vers un troisième sacre consécutif dans la compétition ? Ce qui est certain, c’est que la bande du capitaine Becvar, auteur du penalty de la gagne l’année dernière, n’est plus qu’à 60 minutes – voire plus – d’y parvenir.
Vainqueurs sans trembler de Diekirch jeudi soir en demi-finale (23-36), les Differdangeois se sont donné le droit de revenir sur le parquet de la Coque dès samedi.
Après une entame en demi-teinte durant laquelle Togno gâche trois belles occasions de prendre deux buts d’avance, les doubles tenants du titre vont s’en remettre à Mudrinjak dans les cages (4 parades en 8 minutes), à Aillaud, toujours aussi insaisissable, et à Rac, qui fait mouche sur son premier ballon, pour prendre le large (1-6, 10e).
Mais les Diekirchois ne se laissent pas abattre. Bien au contraire. Les hommes de Werner Klöckner trouvent davantage de solutions en attaque, à l’image de l’international cap-verdien Correia ou encore de Luberecki, et refont une petite partie de leur retard (6-10, 21e).
Differdange hausse le ton
Une piqûre de rappel prise au sérieux par les protégés de Nikola Malesevic qui vont alors coller un 3-0 à leurs adversaires pour les distancer (6-13, 23e). À la mi-temps, les Red Boys gèrent leur affaire (11-17).
Au retour des vestiaires, les joueurs du CHEV continuent de faire preuve de caractère pour revenir une nouvelle fois sur les talons des Differdangeois (15-19, 36e). Sauf que ces derniers, sous l’impulsion de la muraille Mudrinjak et du Français Aillaud, décidément dans tous les bons coups, vont s’échapper au tableau d’affichage (17-26, 48e). Et Diekirch ne sera pas en mesure de contenir cette formation de Differdange.
Preuve en est : K. Auger va enchaîner les réalisations sur son aile droite et Anic et Ballet vont quant à eux faire mal dans leur rôle de pivot. Et une fois le score définitivement acquis, Malesevic décide de donner du temps de jeu à tout le monde. Et chacun participe à la fête pour parachever un succès amplement mérité.
«En première mi-temps, on n’a pas montré notre vrai visage, surtout d’un point de vue défensif, on a fait des erreurs un peu bêtes. Mais en deuxième, on a su corriger le tir», commente dans un grand sourire Guillaume Ballet.
On retrouvera les Red Boys samedi. Pour s’offrir une troisième Coupe d’affilée ?