Dans le duel des prétendants au titre, Differdange et le HBD n’ont pas réussi à se départager, samedi, et repartent dos à dos à l’issue d’un match riche en rebondissements (32-32).

On ne peut jamais se satisfaire d’un point, surtout lorsque l’on a le match en main peu avant le coup de sifflet final. C’est sûrement ce que doivent se dire les Dudelangeois qui menaient encore de quatre buts à moins de cinq minutes de la fin sur le parquet du hall sportif John-Scheuren, samedi soir, à l’occasion du choc au sommet de cette 10^e journée d’Axa League.

Dans une rencontre où les joueurs clés que sont Tako (12 buts) et O. Etute (7 buts) ont brillé, chaque équipe a eu la possibilité de faire la course en tête sans faire la décision.

Les Red Boys et le HBD ont surtout montré pourquoi ils faisaient partie des trois meilleures écuries du pays. Chaque formation est parvenue à mener au score jusqu’à la 20^e minute de jeu (3-4, 11^e, puis 9-8, 20^e).

D’un côté comme de l’autre, on ne voulait rien lâcher et le tableau d’affichage n’oscillait jamais au-dessus de trois buts d’écart avant que les hommes de Marc Breser n’accélèrent sous l’impulsion de Tako et Nanque pour creuser un petit écart (14-10, 26^e).

Dans le camp adverse, les handballeurs de la Forge du Sud manquaient un peu d’efficacité, à l’image de Y. Hippert qui venait buter sur Jarrar (27^e).

Une fin de match épique côté local

O. Etute et Ilic leur permettaient néanmoins d’arriver à la pause citron avec seulement un débours de deux buts (15-13). Au retour des vestiaires, les protégés de Dusko Bilanovic ne lâchaient rien et rendaient coup pour coup à leur adversaire sans jamais vraiment pouvoir inverser la tendance (19-18, 34^e, puis 22-21, 40^e).

Mais dans le sillage des frères Etute et d’Ilic, ils allaient montrer leur volonté de repasser devant en faisant plier à trois reprises la défense locale sanctionnée à plusieurs reprises de deux minutes (27-31, 55^e).

+4 à cinq minutes de la fin, on commençait à flairer le bon coup du côté des «Renards». Mais c’était compter sans un Tako des grands soirs. Le Hongrois des Red Boys allait illuminer de toute sa classe la fin de rencontre sur son aile en permettant à son équipe d’arracher un match nul (32-32).

Un moindre mal pour les Rouge et Blanc, mais qui ne cachait pas une certaine frustration chez Marc Breser : «Si on regarde le scénario de la fin de match, on peut penser que c’est un bon match nul. Mais moi, je ne vois pas ça comme cela et je pense que c’est plutôt un point de perdu. Le match nous échappe à cause des changements, à cause de bêtises qui nous coûtent des exclusions pour deux minutes. À la 40^e minute, on avait trois buts d’avance et on n’a pas su faire le nécessaire pour garder cet avantage.»