La joueuse de Käerjeng nous livre ses impressions avant la double confrontation face aux Grecques de l’AESH Pylea à l’occasion des débuts de son équipe en European Cup.
Après un début de saison réussi (une victoire en Supercoupe et trois succès en championnat), vous faites votre entrée en lice en Coupe d’Europe face aux Grecques de l’AESH Pylea. Quel est votre sentiment avant cette double confrontation?
Lena Kirtz : On a vraiment hâte de jouer cette compétition. On est toutes motivées! On sait que ça va être deux matches très difficiles, normalement elles sont plus fortes que nous, mais on va faire de notre mieux et on a aussi hâte de jouer à l’extérieur.
Quelles sont les caractéristiques de vos adversaires?
C’est difficile à dire. On a regardé plusieurs de leurs matches : elles jouent vite et elles sont rapides. Au niveau physique, c’est difficile à dire comme ça, mais on suppose qu’elles sont quand même plus fortes que nous. Mais peut-être qu’on aura une chance. C’est assez compliqué à dire à l’avance.
À quels types de matches vous attendez-vous?
On s’attend un peu à des matches comme ceux de l’an dernier contre l’équipe portugaise (NDLR : Alavarium). Ce n’est pas tout à fait le même style de jeu, mais ça s’en rapproche quand même beaucoup. Comme on a pu le voir, on va faire face à une défense très agressive. Et au niveau individuel, ce sont quand même des filles plus fortes.
Ce déplacement va vraiment être bénéfique pour la cohésion d’équipe
Comment gérez-vous le fait de jouer deux rencontres en l’espace de 24 heures?
On va essayer de se reposer du mieux possible après le match de samedi. Mais on l’a déjà fait l’an passé et normalement ça va. À chaque fois, on joue en début d’après-midi, donc on a vraiment 24 heures pour reprendre des forces. Ça va être difficile, oui, mais je ne pense pas que ça va poser des problèmes. On a un grand cadre, alors s’il le faut, on pourra vraiment changer. On a assez de joueuses pour tourner et être prêtes pour les deux matches.
Un déplacement de plusieurs jours comme celui-ci, à des milliers de kilomètres du Luxembourg, peut-il avoir un rôle important pour la cohésion d’équipe?
Jusqu’à maintenant, on n’a pas eu trop le temps ni l’occasion de faire une sorte de team building. Donc, le fait de partir ensemble, prendre l’avion et aller ailleurs, ça va vraiment permettre à l’équipe de se trouver encore plus, surtout pour nos nouveaux éléments. Ça va leur permettre de bien faire connaissance avec tout le monde. C’est vraiment bénéfique!
À quoi vous attendez-vous concernant l’ambiance dans la salle?
Sur les vidéos qu’on a regardées, on ne pouvait pas trop bien voir, mais on avait l’impression que la salle semblait remplie. Après, on ne sait pas trop… on va voir sur place. Il y a aussi un autre élément à prendre en compte : là-bas, il fait chaud, donc on suppose que ça va également être le cas dans la salle, et ça, ça peut aussi avoir son importance.
Samedi 13 h (à Thessalonique) : Pylea – Käerjeng.
Dimanche 13 h (à Thessalonique) : Käerjeng – Pylea.