Après la Coupe et le championnat, les joueuses de la Forge du Sud ont remporté, samedi, le troisième trophée mis en jeu sur une saison en dominant Käerjeng (18-16).
Les Dudelangeoises auront donc tout emporté sur leur passage. La Coupe et le championnat il y a quelques mois ? Pour elles ! La Supercoupe disputée samedi au Um Dribbel, l’antre de l’autre ténor du pays, Käerjeng ? Pour elles ! Il aura fallu cravacher pour se défaire des Bascharageoises, portées par l’omniprésente recrue Claudine Mendy (8 buts, soit la moitié de son équipe), mais les protégées de Mikel Molitor ont prouvé qu’elles avaient de la ressource pour parvenir à leur fin (18-16) et ainsi réaliser le triplé.
«C’est sûr que ce n’est pas le trophée le plus important, mais c’est quand même beau de gagner ce premier match, note Dea Dautaj. C’était un combat malgré les nombreuses absences des deux côtés.» L’histoire retiendra que c’est la nouvelle venue dans les rangs du HBK, Claudine Mendy, qui ouvre la marque.
Après quoi, Dudelange, lors d’un début de partie brouillon, prend tout de même les devants (6-2, 18e). À partir de cet instant, les vice-championnes en titre vont serrer la vis en défense et surtout, vont (enfin !) trouver des solutions en attaque.
«On a besoin de trouver nos automatismes»
À tel point que ces dernières renversent totalement le cours des choses (6-8, 26e) et basculent en tête à l’heure de la pause syndicale. Au retour des vestiaires, Tina Welter et l’étincelante Claudine Mendy montrent la marche à suivre (9-12, 35e). Mais les «locales» vont voir leur adversaire revenir à hauteur lorsque Sharon Dickes convertit le premier des trois jets de 7 m obtenu par sa formation (12-12, 40e).
Si Käerjeng peut compter sur les parades de la jeune Maëwa Huberty (16 ans !) et sur l’intenable Claudine Mendy pour reprendre un peu d’avance (12-14, 43e), ce sont bel et bien les joueuses du HBD qui vont mieux finir pour empocher le gros lot. «En deuxième mi-temps on a un peu mieux joué en attaque, on a poussé les montées de balle et ça, je pense que c’était la clé. Et il faut aussi dire que notre gardienne (NDLR : Pauline Leythienne, 14 arrêts) nous a bien aidées», analyse Dea Dautaj.
«C’était un match difficile parce qu’on a changé beaucoup de choses au sein de l’équipe. Les filles ont encore besoin de trouver leurs automatismes, en sachant qu’il y avait aussi des absentes et donc des déséquilibres sur certaines choses mises en place, explique de son côté le nouvel entraîneur du HBK, Benjamin Guillaume. Notre potentiel n’a pas été exploité. Il faut que l’on trouve nos repères, mais j’ai confiance.»