Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Lors de son premier match de préparation, le Luxembourg a facilement dominé Israël (35-29) vendredi soir à Mersch. Ce samedi, à Pétange, il a l’occasion de confirmer.
C’est avec un an de retard que la sélection nationale s’est pointée à Mersch. Elle y était attendue en guise de cadeau pour le 40e anniversaire du club local qui l’avait vu finalement partir affronter les Pays-Bas du côté de Differdange pour les 75 ans des Red Boys. Mieux vaut en retard que jamais donc. Surtout lorsqu’une victoire est à la clé, ce qu’il faut bien reconnaître, n’est pas chose courante. Le Luxembourg restait sur un succès (contre la Finlande) lors de ses dix dernières sorties…
Le début de rencontre est parfait pour les hommes d’Adrian Stot qui prennent quatre (4-0), cinq (6-1, 9e), puis même huit longueurs d’avance (9-1, 13e) sur une équipe d’Israël n’ayant rien de comparable à celle repartie en avril dernier de Crauthem avec deux succès indiscutables (27-33 et 28-33).
Kohl profite de l’occasion
Cette fois, l’opposition n’est pas du même calibre. Plus jeune, plus légère et moins expérimentée, celle-ci subit, se fait bousculer, mais aussi surprendre comme en témoignent ces nombreuses interceptions et remontées de balle rapides grand-ducales. Surprendre par un Luxembourg qui a vu un autre élément manquer à l’appel au coup d’envoi puisque Tommy Witz a été retenu pour raison familiale. Une défection s’ajoutant aux absences de Yann Hoffmann (blessé), Tom Meis et Yannick Bardina (raisons professionnelles). Un contexte quelque peu gênant à deux mois seulement des qualifications du championnat d’Europe 2020 où les Roud Léiwen auront pour objectif de sortir premier du groupe C. Pour cela, il leur faudra dominer l’Italie, leader depuis son succès mercredi à Syracuse aux dépens de la Géorgie (26-19). Mais avant de penser au duel avec les équipiers des deux Bascharageois Francesco Volpi et Carlo Sperti, le Luxembourg devra donc entrer parfaitement dans la compétition, le 3 janvier prochain à Tbilissi.
Vendredi soir donc, le Luxembourg devait répéter ses gammes. Adrian Stot, le sélectionneur, souhaitait voir «[ses] joueurs imposer leur jeu». Ce qu’ils sont parvenus à faire. Surtout, Stot a pu faire tourner son effectif et permettre à certains de rappeler leurs qualités à l’image d’un Kohl (6 buts) ou de les montrer comme Biel ou Tomassini. Il serait néanmoins périlleux de tirer de véritables enseignements à l’issue d’un duel quelque peu déséquilibré. Et ce, même si en seconde période les Israéliens se sont montrés plus entreprenants et combatifs revenant à quatre longueurs (27-23, 47e ), remportant la seconde période (14-16). Ce qui n’a pas échappé au staff luxembourgeois.
Charles Michel
