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[Handball] Le «Big Five» et les autres ?


Selon toute vraisemblance, Slobodan Ervacanin (à g.) et Berchem et Yann Hippert et Esch devraient garder leur place dans le «Big Five».

Après plusieurs saisons d’un règne sans partage, le «Big Five» peut-il être menacé ? L’hypothèse semble difficile à imaginer. À moins que…

Voilà un moment maintenant que Berchem, Dudelange, Esch, Käerjeng et les Red Boys trustent continuellement les cinq premières places du championnat. La saison dernière lors du passage de l’Axa League à huit équipes (auparavant à dix), on avait assisté à deux mini-championnats en un. Le premier entre les cinq cadors du pays cités précédemment et le deuxième entre Diekirch, Mersch et Rumelange à la lutte pour arracher la sixième place synonyme de qualification pour les play-offs et donc de maintien direct à l’issue de la phase régulière.

À l’époque, les Diekirchois avaient remporté cette bataille à trois, décrochant ainsi le pompon. Avant de subir neuf défaites en dix matches au cours du second tour. La seule victoire ? À domicile sur la plus petite des marges face à une formation de Käerjeng passée au travers de son exercice malgré un recrutement en adéquation avec ses ambitions. Une vraie surprise malgré tout puisque voir un «Petit Poucet» faire chuter un membre du «Big Five» n’était plus arrivé depuis belle lurette. Mais alors qu’en sera-t-il concernant la campagne en cours débutée voici deux semaines ?

Va-t-on de nouveau être témoin d’un pareil scénario selon lequel les écuries du «Big Five» règnent sans partage sur le championnat ? Une chose est sûre, les entraîneurs des trois équipes vraisemblablement destinées à se battre pour la sixième place sont conscients de cet écart. Il suffit d’écouter leurs discours d’avant-saison pour le constater. Werner Klöckner, du CHEV, confessait vouloir «réduire l’écart» avec les cinq ogres «et créer une ou deux sensations» comme avaient pu le faire ses protégés contre le HBK il y a quelques mois donc.

Un premier tournant ?

«Il faut être réalistes et avoir les pieds sur terre : pour nous, ça va être un défi parce que la différence de niveau entre la Promotion et l’Axa League est énorme», soulignait de son côté le technicien espagnol du Standard, Lucas Duane. Débarqué cet été sur le banc de Rumelange à la place du Grec Alexandros Vasilakis, Yves Braconnier lorgne lui aussi l’accession en play-offs avec l’envie, si l’occasion se présente, de s’attaquer à la cinquième place. «Je crois vraiment qu’on peut faire quelque chose cette saison», disait l’ancien pivot.

Toujours est-il qu’après deux journées, il semble difficile d’imaginer l’une de ces trois formations venir perturber l’équilibre du «Big Five». D’autant que jusqu’à présent, le champion Berchem, le vainqueur de la Coupe Esch et le HB Dudelange, soit autant d’équipes dont les effectifs ont très peu bougé voire même pas du tout durant la période estivale, ont rendu de belles copies tandis que les Red Boys ont prouvé leur juste valeur en signant une prestation solide à tous points de vue devant Käerjeng. Et c’est peut-être concernant les hommes de Zoran Radojevic que demeure une petite incertitude.

Les Bascharageois maintiendront-ils leur place parmi les cinq ? Tenu en échec par les Eschois alors qu’il menait pourtant de cinq buts à dix minutes de la sirène, puis corrigé par les Differdangeois, le HBK, qui s’est séparé de plusieurs éléments cet été pour faire de la place à des jeunes issus de sa formation, ne dispose pas d’un cadre très large et est en plus pour l’heure privé de l’un de ses hommes d’expérience, le Britannique Sébastien Edgar, blessé. Premiers éléments de réponse à la question posée plus haut dès samedi avec la réception du Standard.

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