Larges vainqueurs, samedi, sur le parquet de Rumelange (26-36), les joueurs de la capitale peuvent raisonnablement croire aux play-offs.
Pour le Standard, le déplacement, samedi, à Rumelange s’apparentait à un duel à distance avec le troisième larron du bas de classement, Diekirch, pour une place en play-offs. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les joueurs de Lucas Duane ont réalisé la bonne performance de la soirée en s’imposant (26-36).
«On se devait de gagner, on l’a fait. Maintenant, rien n’est encore acquis, mais on est toujours dans le tempo pour jouer les play-offs», commentait l’entraîneur de l’équipe de la capitale à l’issue de la rencontre.
Du côté des perdants, la situation est moins réjouissante. «Pour nous, c’est cuit. Honnêtement, je ne suis pas surpris du résultat et je dirais même que compte tenu de notre effectif je trouve que l’on a fait un très bon match face à une équipe qui est tout simplement meilleure que nous. On tourne avec trois remplaçants et de l’autre côté, ils ont une vingtaine de joueurs, c’est compliqué», lâchait Yves Braconnier.
Qui regrettait quelques décisions du corps arbitral en défaveur de son équipe : «On n’a pas été aidés à ce niveau-là sur certaines décisions. Mais cela n’aurait néanmoins rien changé au résultat.»
C’est vrai, le Standard a été un cran au-dessus de son adversaire, mais il lui a fallu un bon quart d’heure pour se rendre maître de la situation. Avant cela, les efforts de Schockmel et Mario Pavlovic pour trouver le chemin des filets étaient souvent récompensés et les locaux restaient au contact (8-9, 15e).
+10 à la pause
Mais petit à petit, les visiteurs ont commencé à dérouler leur handball portés par la réussite de Zekan (6 buts). Les attaques placées et les contres faisaient mal à une équipe de Rumelange qui perdait beaucoup trop de ballons pour espérer rivaliser.
Le tableau d’affichage témoignait de la différence de niveau entre les deux formations (9-12, 20e puis 10-19, 28e). Sans trembler, Claustre faisait encore parler la poudre juste avant le retour au vestiaire pour placer son équipe dans une position confortable (10-20).
«J’avais demandé d’être rigoureux en défense ce qui a été le cas. On a été appliqués dans ce domaine et tous les joueurs ont fait leur part de travail. Notre avance à la mi-temps et nos rotations nous ont permis ensuite de gérer le match pour garder à distance notre adversaire», indiquait Lucas Duane.
Le deuxième acte ne sera à l’avantage d’aucune des deux formations, mais les Rumelangeois ne parviendront cependant jamais à revenir à hauteur de leur adversaire. Les solutions en attaque étaient certes plus faciles pour les joueurs d’Yves Braconnier, mais les pertes de balle continuaient de donner des munitions aux joueurs du Standard.
Avallone nous gratifiait bien d’un arrêt spectaculaire devant Matruchot en allant chercher la balle avec son pied en lucarne, mais le duo Berhuy-Claustre permettait au club de la capitale de conserver l’écart (18-29, 44e). Le but de Mario Pavlovic, plein de détermination, permettait aux locaux de se rapprocher à -7 (23-30, 49e). Mais la cause était entendue depuis longtemps et il revenait à Nguyen sur un jet de 7 mètres de sceller la victoire des siens sous les applaudissements des supporters du Standard (26-36).
De notre correspondant Gilles Tarral