Nancy et Martin Muller se sont mesurés au Paris SG, samedi en 16e de finale de la Coupe de France. Déséquilibrée, la confrontation a bien évidemment tourné en faveur du club de Nasser Al-Khelaïfi (23-36). Pas de quoi gâcher le plaisir de l’international luxembourgeois, qui a marqué un but.
Le Quotidien : Que ressentez-vous après avoir affronté ce que beaucoup présentent comme le prochain futur champion d’Europe?
Martin Muller : À l’échauffement, tu regardes les gars en face de toi. D’un côté, t’es heureux d’affronter une telle équipe, mais de l’autre, il ne faut pas tomber dans un excès d’admiration.
Votre entrée en jeu, vous l’effectuez avec la chasuble…
Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas joué cette séquence et je ne savais plus trop quoi faire (il rit). Normalement, on ne prend pas de but sur ça. On aurait pu, mais heureusement qu’Omeyer n’est pas trop précis dans ses shoots (il rit)…
Vos impressions sur la rencontre?
Physiquement, ils sont si costauds que c’était difficile de passer au-dessus de leur bloc. Alors on essayait de faire circuler le ballon avec des croisés ou des choses comme ça, mais ça restait quand même difficile.
Votre but, vous l’inscrivez sur un tir à la hanche. Votre marque de fabrique…
Vu les gars que j’avais en face de moi, c’est ce qui était le plus évident pour moi. Au Luxembourg ou en D2 française, tu sais quel joueur neutraliser sur la remontée de balle, là, c’était les six! Des fois, j’annonçais une stratégie, je voulais jouer en mouvements, mais ça ne marchait pas, je me rendais compte que malgré les combinaisons, on ne s’approchait pas du but. Parfois, je me disais : « Et là, qu’est-ce que je fais? »
Votre but, vous ne l’avez pas inscrit contre Omeyer. Un regret?
Non, avec le Luxembourg, je lui en ai déjà mis des buts…
Ce match restera-t-il l’un de vos meilleurs souvenirs?
Oui, mais le meilleur, ça reste la Challenge Cup. (il rit) C’était abusé!
Charles Michel
Retrouvez notre reportage complet à Nancy dans Le Quotidien du lundi 21 décembre.