Après avoir affronté les Tchèques et les Croates pour le compte de la phase 2 des qualifications de l’Euro-2026, la sélection nationale reçoit les Belges, mercredi à la Coque avant de se rendre à Hasselt dimanche. Une opposition a priori nettement plus abordable.

Quand bien même son tempérament de compétiteur lui faisait dire que ses hommes ne se présenteraient pas sur le parquet déjà battus, le sélectionneur national Maik Handschke ne se berçait pas d’illusions concernant les résultats de sa troupe à l’occasion des deux premiers duels dans la poule 5 de la phase 2 des éliminatoires de l’Euro-2026. «Nous nous réjouissons de disputer cette campagne, soulignait-il en novembre dernier. Maintenant, il y a deux gros morceaux dès le début avec la République tchèque et la Croatie. Nous sommes réalistes et savons quelles sont nos chances. Mais nous voulons convaincre en tant qu’équipe et montrer que nous continuons à progresser.»

L’Allemand avait alors expliqué vouloir se servir de ces deux rencontres devant les deux favoris aux deux premières places pour préparer la double opposition cruciale programmée cette semaine face à la Belgique, l’adversaire, sur le papier, le plus abordable du groupe. En témoignent ses deux défaites initiales. Quatre mois plus tard, le discours n’a pas changé. «Les matches contre les Belges sont les plus importants», martelait-il en conférence de presse voici une semaine.

Tout en louant les performances encourageantes de ses protégés, eux qui ont longtemps fait douter les Tchèques (défaite 23-17) avant de livrer une belle copie quelques jours plus tard lors de la réception des Croates dans une Coque où les drapeaux à damier flottaient de tous les côtés (25-35).

«Quand on voit les résultats de ces deux nations au dernier Mondial (NDLR : en janvier, la République tchèque s’est qualifiée pour le tour principal tandis que la Croatie a atteint la finale de la compétition, perdue face à l’invincible Danemark), l’état d’esprit et le visage affiché par mes joueurs contre elles me rendent fier», note encore l’ancien directeur technique national.

Ce sur quoi les Rout Léiwen, qui veulent assurer leur présence dans la prochaine phase de poules de ces mêmes éliminatoires, voire aller chercher la troisième place, potentiellement qualificative pour la grand-messe continentale, vont devoir s’appuyer, mercredi dans une salle acquise à leur cause, pour tenter de renverser les Red Wolves, en phase de reconstruction à la suite de l’arrêt de plusieurs cadres après les championnats du monde 2023 et qui selon Maik Handschke ont un «un niveau plus ou moins similaire au nôtre».

Même s’ils sont quasiment au grand complet, seul l’arrière Yann Hoffmann, blessé de longue date, manque à l’appel, le technicien allemand a conscience qu’il sera compliqué de «gagner ne serait-ce qu’un seul match (le retour est prévu dimanche à Hasselt)» devant un adversaire qui a, lui aussi, coché ce rendez-vous, mais que ses joueurs ont le «potentiel pour» y parvenir.

Un avis partagé par Ben Weyer : «Je suppose qu’on devrait avoir plus de réussite dans les uns contre uns en attaque face aux Belges que face aux Croates, qui sont d’un autre niveau physique. D’autant qu’on dispose de joueurs de qualité dans ce secteur de jeu avec Loïc (Kaysen) et les frères Etute, pour ne citer qu’eux.»

Et le capitaine d’ajouter : «C’est clair que le collectif prime toujours, mais on pourra peut-être également compter sur cette option-là.» Il n’y a plus qu’à…