Parmi les trois représentants du Luxembourg à être entrés en lice au deuxième tour de l’European Cup, seul le HBK s’est qualifié le week-end dernier. Une première pour lui depuis 2008.

La fin d’une longue attente. Pour retrouver la trace d’une qualification de Käerjeng, il faut remonter à 2008. Emmené par Andrea Janics et Renata Keves, aujourd’hui arbitres pour le compte de la fédération, le HBC Bascharage, sa dénomination de l’époque, avait alors écarté les Israéliennes du Bnei Herzliya au centre sportif Op Acker avec une facilité déconcertante au premier tour de l’EHF Cup (72-42 à l’issue de la double confrontation), avant d’être défait par les Norvégiennes de Storhamar dans des proportions quasiment similaires.

Depuis, en six participations, la section féminine du club n’avait jamais réussi à reproduire pareil exploit. On comprend mieux l’explosion de joie des résidentes d’Um Dribbel, dimanche, au coup de sifflet final de la manche retour face aux Grecques de l’Anagennisi Artas, à l’image de la capitaine Jennifer Zuk, âgée de neuf ans, presque dix, quand le HBK franchissait pour la dernière fois un tour sur la scène continentale.

Encore plus après un tel scénario : vainqueures 24-19 du premier round, la veille, les filles de Dan Mauruschatt ont résisté au retour des visiteuses, proches de jouer un vilain tour aux Bascharageoises. Si l’ailière droite Teodora Galic s’est distinguée en plantant 14 buts sur l’ensemble des deux duels, c’est Kristin Birsens qui, par deux fois aux sept mètres, a gardé son sang-froid dans une fin de match ô combien crispante pour permettre aux locales de composter sur le fil leur billet pour le troisième tour de la compétition malgré la défaite (30-26).

La marche était trop haute pour Dudelange et Differdange

Les championnes du Luxembourg, qui ont activement participé au financement de leur campagne européenne en récoltant des fonds durant plusieurs évènements qu’elles ont organisés, connaîtront, mardi en fin de matinée, l’identité de leur prochain adversaire. Une certitude, elles éviteront les redoutables espagnoles de Malaga, l’un des candidats désignés à la victoire finale, et les Nord-Macédoniennes du Metalurg Avtokomanda, également reversées dans le pot 2.

Les premières, titrées en 2021 et finalistes l’année suivante, n’ont pas laissé la moindre chance aux Dudelangeoises, pas franchement vernies lors du tirage au sort, à la différence de la saison dernière lorsqu’elles avaient hérité des Néerlandaises du Venéco Velo. Supérieures dans tous les aspects du jeu, les Andalouses ont donné deux leçons (42-14, puis 37-11) dans leur antre aux handballeuses de la Forge du Sud, qui ont pu mesurer l’écart de niveau avec une équipe professionnelle composée de plusieurs internationales, à l’instar de la Portugaise Joana Dos Santos Resende.

Les deuxièmes, invaincues dans leur championnat jusqu’alors, ont facilement disposé des Differdangeoises, battues 40-25 et 31-24. Trop imprécises en attaque (environ 50 % d’efficacité au shoot), ces dernières n’ont jamais été en mesure de réellement inquiéter les vice-championnes de Macédoine du Nord, dont il s’agissait aussi de la deuxième apparition en Coupe d’Europe.