PLAY-OFF TITRE (1re JOURNÉE) En tête à la pause (16-13), les locaux ont dû partager les points grâce à un but à la dernière seconde de Pitrasik.
Berchem n’est pas passé loin de la défaite, samedi soir, sur le parquet de Käerjeng. Mais c’était sans compter sur le bras de son artilleur numéro 1, Pietrasik. En marquant à une seconde de la fin, l’arrière du HCB a offert le match nul (29-29) à son équipe.
Longtemps en échec aux tirs et un peu empruntés, les joueurs d’Alexandre Scheubel n’ont pas vraiment existé dans le premier acte regagnant les vestiaires avec un déficit de trois buts au tableau d’affichage : «On ne fait pas une bonne première mi-temps. Alors, je ne sais pas si c’est de notre faute ou celle de notre adversaire qui est une très bonne équipe. Toujours est-il qu’on prend 16 buts, c’est beaucoup trop sur une mi-temps. On se marche un peu dessus sur l’attaque placée et, il faut le dire, on est dépassés dans le jeu», estime le technicien français.
Pourtant, deux buts d’affilée de Scholten avaient permis aux visiteurs de mener (2-4) au bout de cinq minutes. Mais à la sortie d’un temps mort, Ragot a sonné la révolte pour les joueurs de Käerjeng pour ramener les verts à égalité (9-9, 18e). Conjugué à quelques parades d’Auger dans son but, le festival de l’ex-joueur nancéien (8 buts) a ensuite permis aux locaux de mener de trois buts au moment de regagner les vestiaires (16-13). Les joueurs de Yérime Sylla venaient de hausser le ton tant en défense qu’en attaque au bon moment face à une équipe de Berchem un peu essoufflée.
Réveil de Berchem après la pause
Obligé de courir après le score, le HCB allait se réveiller et passer la vitesse supérieure à l’entame de la seconde période. Et quand Pietrasik et Hoffmann par deux fois transperçaient les buts d’Auger, on se disait que la partie n’était pas perdue pour les nordistes (17-16, 34e). Certes, un but d’Edgar aux 9 mètres allait redonner un peu d’air aux locaux (18-16) mais la partie semblait plus indécise et plus musclée.
Par rapport aux trente premières minutes, le collectif de Berchem avait plus de liant et les solistes Pietrasik (6 buts), Tsatso (6 buts) et Weyer (5 buts) offraient une sécurité supplémentaire. En face, Käerjeng pouvait continuer de s’appuyer sur sa doublette Ragot-Edgar (8 buts chacun) et sur son arrière Tironzelli, auteur d’une superbe deuxième mi-temps (9 buts) pour donner le change. Après un long chassé-croisé entre les deux équipes (20-21, 24-23, 24-25) le but d’Edgar à soixante secondes du terme avait, pensait-on, du côté des locaux une saveur de victoire.
Mais dans un final haletant, Pietrasik en extension venait égaliser au buzzer pour le plus grand bonheur de Berchem. De quoi engendrer un brin de frustration chez Jacques Tironzelli à l’issue de la rencontre : «Je crois qu’on aurait mérité de l’emporter car on a peut-être montré plus d’envie sur la longueur du match. C’est dommage de se faire rejoindre comme ça à la dernière seconde. Mais bon, il faut reconnaitre que les deux équipes sont proches l’une de l’autre et finalement le match nul n’est pas non plus un hold-up. En tout cas, c’était un match agréable à jouer avec un rythme extraordinaire. Ça courait de partout sur le terrain.»
Après cette première journée de play-off titre, Käerjeng et Berchem gardent leurs chances pour le titre.
Charles Michel