[Handball] Käerjeng évite le piège

[PLAY-OFF TITRE, 6e J.] En match avancé, le leader s’est imposé à Berchem.

Les deux équipes qui ont fait les deux belles opérations du week-end lors de la dernière journée de play-off titre se retrouvent déjà en ce milieu de semaine. Käerjeng, vainqueur de ce duel, exerce une certaine pression sur les épaules de ses concurrents directs qui devront patienter jusqu’à samedi pour connaître leur prochaine position au classement. De la méfiance se faisait tout de même percevoir du côté de Riccardo Trillini, qui ne cessait de conseiller ses joueurs.

Assez compréhensible tant Berchem aime jouer les trouble-fêtes. Et venant s’ajouter une frayeur pour Chris Auger dès la 3e minute de jeu. Le portier, sur sa deuxième parade, s’écrase les doigts entre le cuir et la barre transversale. Plus de peur que de mal. Du moins, Auger serre les dents. Sa défense peut rapidement à nouveau compter sur ses parades. Et bien plus encore lorsque le portier, monté en attaque placée, délivre une passe décisive à Molitor (24e) en infériorité numérique.

La différence dans le dernier quart d’heure

Käerjeng cherche à se mettre hors de portée de Berchem le plus tôt possible. Si les occasions ne manquent pas, en début de partie, la bande à Temelkov peine à la finition. Mais après avoir été rejoints au score une dernière fois en première période (11-11, 18e), les hommes de Trillini s’appliquent pour reprendre plus nettement les commandes du match. L’écart grimpe alors à quatre longueurs d’avance à la pause. Molitor, Temelkov et Volpi causent la perte adverse face à Goemare, seul répondant avec ténacité au leader.

À la reprise, Boushabi fait son entrée et ralentit clairement Käerjeng avec cinq parades avant d’encaisser un contre de Molitor. Mais Berchem ne sait profiter offensivement de ces ballons récupérés. Biel profite alors d’une période en supériorité numérique pour inscrire trois contres et relancer son équipe. À la 39e, Trillini pose en urgence un temps mort sur un score menaçant de 19-20. Et il faudra un tour de force de Volpi, Cosanti et Kevin Auger pour se rassurer (25-29, 49e) sans être certain de son sort. Au bout du compte, seuls les points de la victoire comptent. La victoire fut fragile.

De notre correspondante Isabelle Foltz