Accrochées durant la première mi-temps, les Bascharageoises ont fait la différence au retour des vestiaires, vendredi, pour disposer de Diekirch (19-27) et se hisser en finale de la Coupe de Luxembourg.
Éliminées aux portes de la finale par Differdange voici un an, les joueuses de Käerjeng n’avaient absolument pas l’intention de connaître pareille désillusion, vendredi, face à Diekirch. Et leur entame de match, tonitruante, allait le confirmer.
Solidaires en défense, portées par l’arrière Zuk en attaque et bien aidées par des Diekirchoises, il est vrai, pas dans leur assiette, les Bascharageoises creusent rapidement un premier écart (1-6, 9e). Mais après dix premières minutes très brouillonnes, les Nordistes sortent peu à peu la tête de l’eau.
Malgré tout, les vice-championnes du Luxembourg parviennent à préserver un petit matelas avec Poulet à l’aile (5-10, 14e). Ce premier quart d’heure mal négocié derrière elles, les handballeuses du CHEV rentrent enfin complètement dans leur match.
Au point de se rapprocher tout près lorsque Elcheroth, trouvée dans l’intervalle par Pereira, puis Argyelan font mouche (10-11, 22e). Le momentum a clairement changé de camp.
Un deuxième acte à sens unique
Sous les invectives de l’entraîneur Paul Krack, les Diekirchoises se jettent sur chaque ballon comme des mortes de faim à l’image de Muller. Ces dernières obtiennent alors plusieurs balles d’égalisation, mais dans ses buts, Jurcevic veille au grain.
Dans le sillage des arrêts de sa gardienne, le HBK réussi tout de même à basculer en tête à la pause (12-13). «On a bien commencé, mais après on a éprouvé plus de difficultés, analyse Jennifer Zuk. On a fait beaucoup de fautes et écopé de nombreuses 2 minutes. La première mi-temps a été compliquée pour nous.»
Et l’arrière internationale d’ajouter : «Mais dans le vestiaire, nous nous sommes dit qu’on allait le faire. Et lors de la deuxième période, nous avons montré notre vrai visage. Je suis très fière de l’équipe.»
Effectivement, dès le retour des vestiaires, la jeune femme et ses copines vont placer un coup d’accélérateur et accumuler les jets de 7 mètres (13-18, 38e).
Tranchantes en attaque et imperméables en défense (Diekirch ne va pas inscrire le moindre but en 11 minutes), les filles de Dan Mauruschatt se détachent inévitablement au tableau d’affichage (16-23, 51e).
Kirtz, Welter et consorts s’en donnent à cœur joie (19-27). Käerjeng sera au rendez-vous dimanche.