Les Bascharageois ont lancé leur championnat en allant s’imposer dans la douleur à Esch, face au quintuple champion national.
S’il ne faisait pas forcément partie des favoris au titre à l’aube de l’exercice précédent, la faute à une campagne 2021/2022 quelque peu laborieuse, Käerjeng a (presque) réussi à faire totalement déjouer les pronostics la saison dernière en étant tout proche de priver le HB Esch, son adversaire hier soir, d’un cinquième sacre consécutif (cela s’est joué au goal-average).
Avec un tel parcours, un recrutement estival d’envergure – les arrivées des pivots Alen Blaževic (ex-RK Nexe, Croatie) et Miha Pučnik (ex-Esch) – et aucun départ à déplorer (hormis celui de Danijel Vukicevic), c’est tout naturellement que cette année, les Bascharageois ont été désignés par plusieurs coachs d’Axa League comme l’un des prétendants les plus crédibles à la victoire finale – en plus des Red Boys et de Berchem.
Et avec ce nouveau statut sur ses épaules, le HBK a entamé son championnat par le bon bout en assurant l’essentiel contre Esch, champion en titre donc, dans un match qui ne restera pas dans les annales (21-22). Dans un début de rencontre marqué par les imprécisions de part et d’autre ainsi que les exclusions temporaires du côté des visiteurs (Blaževic sur la toute première action de la partie pour son baptême du feu au Grand-Duché et Dragan Vrgoc dans la foulée), ce sont les Eschois qui prennent les commandes (4-2, 6e).
«Un match compliqué»
Puis aucune des deux équipes ne va marquer pendant six longues minutes, la faute à un manque cruel de réussite au shoot, mais pas que. En effet, les pertes de balle sont également nombreuses. C’est David Richert qui finit par trouver la solution dans le but vide pour donner trois unités d’avance aux siens (5-2, 12e). Après avoir laissé passer l’orage, Käerjeng se remet la tête à l’endroit et est de retour dans la partie (5-4, 16e). Venu suppléer Pierre Veidig sur l’aile gauche, Amer Karamehmedovic va se mettre en évidence grâce à ses trois réalisations consécutives (7-9, 28e).
De quoi permettre à sa formation de regagner les vestiaires en virant en tête (9-10). Après la pause, le Bosnien fait une nouvelle fois filoche (9-12, 33e). Son portier Tomas Van-Zeller enchaîne quant à lui les parades (11-13, 38e). Mais les protégés d’Adrian Stot ne lâchent rien et continuent de faire douter leurs adversaires (15-16, 45e), avant de voir ces derniers s’éloigner au tableau d’affichage en l’espace de quelques secondes (15-18, 46e). Un avantage au score que vont réussir à préserver les hommes de Zoran Radojevic malgré les tentatives locales pour revenir à leur hauteur (21-22, 60e).
Ce fut dur, mais l’essentiel est assuré. «C’était un match très compliqué. En première mi-temps, il y a eu très peu de buts, beaucoup d’arrêts de gardiens, beaucoup d’erreurs techniques aussi. Je ne sais pas tellement l’expliquer… Mais bon, on a fait le boulot en gagnant de +1 ici et ça fait toujours plaisir, en sachant que ce n’est jamais simple de venir jouer à Esch», savoure Pierre Veidig.