Accueil | Sport national | [Handball] Face à la Belgique, les Roud Léiwinnen se sont adaptées

[Handball] Face à la Belgique, les Roud Léiwinnen se sont adaptées


Tina Welter et ses coéquipières seront de retour en octobre. (Photo : Fern Konnen)

Après avoir subi une lourde défaite lors du premier test organisé contre la Belgique, les Luxembourgeoises se sont ensuite bien rattrapées dans le second.

Le week-end dernier, les Luxembourgeoises entamaient leur préparation pour la phase 2 des qualifications de l’Euro-2024 (les premiers matches sont prévus en octobre prochain) par une double confrontation amicale face à la Belgique. En l’espace de 24 heures, les coéquipières de Tina Welter ont montré deux visages diamétralement opposés. D’abord au centre sportif de Niederkorn, les locales sont totalement passées à côté de leur sujet (23-39).

La lourdeur de cette défaite est à mettre sur le compte de deux éléments : d’une part, des pertes de balle à répétition qui ont permis aux Belges de marquer un nombre incalculable de buts en contre-attaque, d’autre part, le nouveau système défensif visant à contrarier les plans des grandes nations lors DU rendez-vous de cette fin d’année.

«Face à cette équipe, ça fonctionne moins bien parce qu’elles sont plus petites et plus vives. Le système 5-1 ou 3-2-1, c’est plus contre des nations avec des joueuses plus grandes que nous, mais on devait l’essayer une fois et c’est mieux de le faire lors d’un match amical», explique Lena Kirtz.

Autre élément, et non des moindres, à prendre en compte : les Roud Léiwinnen ne savaient pas vraiment à quoi s’attendre face à la Belgique (absente des dernières compétitions internationales) en raison du manque de vidéos. Dès lors, cette première rencontre a permis de «s’adapter à l’autre équipe parce qu’on ne les connaissait pas du tout», poursuit la joueuse de Käerjeng.

Et les protégées d’Adrian Stot l’ont fait de fort belle manière en opérant une modification majeure le lendemain : «On a changé le système défensif et on a réussi à tenir», lance le sélectionneur national.

Un bilan positif

Dea Dautaj, Mirela Kozar et consorts ont, malgré la défaite (21-26), fait même mieux que tenir. Elles ont rivalisé avec leurs homologues belges qui, rappelons-le, avaient gagné de 16 buts la veille. «On marque presque le même nombre de buts et on en encaisse beaucoup moins (NDLR : 13 pour être exact)», enchaîne le technicien.

«Je crois que par rapport à la première rencontre, on a progressé. Aujourd’hui (NDLR : l’interview a été réalisée samedi), c’était mieux, parce qu’on a commencé en 6-0, alors on avait plus confiance en notre défense et on avait la possibilité de jouer plus vite ou en contre-attaque. Le 5-1 et le 3-2-1 n’ont pas fonctionné», admet Tina Welter tout en reconnaissant que l’équipe doit «quand même faire plus attention aux erreurs techniques».

«À chaque fois, on voit un progrès. Il faut prendre ces matches comme base pour travailler et je pense qu’on peut quand même en tirer un bilan positif», complète Lena Kirtz.

Un sentiment partagé par son entraîneur : «On reste avec une impression positive sur ce qu’il s’est passé. On a Kim qui a arrêté (NDLR : Kim Wirtz a pris sa retraite internationale), on cherche des formules autour de la base arrière pour voir ce qui fonctionne le mieux et pour pouvoir adapter notre jeu sans elle. Même s’il y a des jeunes d’une vingtaine d’années dans l’équipe, elles ont déjà quelques années d’expérience derrière elles, parce qu’au Luxembourg, elles commencent très tôt à jouer en division nationale. Elles comprennent ce que nous demandons, ce que nous voulons faire. Et puis, c’est à nous de les faire adhérer au projet, ça c’est très important! Il y a toujours une collaboration entre elles et nous (NDLR : le staff).»

En attendant de connaître leurs futurs adversaires, les Roud Léiwinnen vont «continuer à travailler comme on le fait, pour commencer à construire quelque chose de constant. On verra comment ça se passe en octobre, parce que là, ça va être tout autre chose», glisse l’ailière gauche et capitaine Tina Welter. Le rendez-vous est pris.