[Handball] Esch sans pitié pour Berchem

Les Eschois n’ont pas fait de détail en écrasant une équipe de Berchem totalement dépassée par les événements.

Tous les premiers ballons ne sont qu’à l’avantage des Eschois. Un 4-0 est encaissé par Berchem avant de mettre son premier pion par Goemare. Mais le souci premier réside dans le fait que sept tirs ont été nécessaires pour trouver cette première faille. Esch y trouve son bonheur.

Berchem laisse l’opportunité aux hommes de Schneider de développer leur jeu préférentiel construit sur les contres et les engagements rapides. Esch se montre impitoyable avec son adversaire. Agovic et Tomassini s’évadent en contre-attaque et Ilic frappe fort après deux passes qui suivent l’engagement. Ça défile… et ça file bien trop vite pour Berchem.

Au quart d’heure de jeu, Berchem n’a pu inscrire que sept buts par sept buteurs différents. Les pendules sont vite remises à l’heure. À Lallange, le patron c’est Esch. Pulli et sa bande en ont sous le capot et mettent le turbo. À la 27e, Esch bénéficie d’une confortable avance de dix buts. Énorme! Et ce n’est pas fini. L’écart s’accroît encore et ne cesse d’augmenter. Une catastrophe pour Berchem.

L’approche de la 40e minute fait mal. En moins de deux minutes de jeu, Esch claque un 6-0, dont cinq contres consécutifs par Scholten, Agovic, Pulli et Tomassini. L’équipe noie tout espoir d’une remontée fulgurante dont Berchem détient habituellement le secret. Esch dépasse ainsi les trente buts dès la 39e. La plus grande différence de la rencontre est alors enregistrée… à seize buts d’écart (32-16, 40e).

Triste moteur sans réaction

Berchem s’écroule : triste moteur sans réaction! Au final, quarante buts sont encaissés malgré vingt-deux parades de Moreira et Boushabi. Goemare, meilleur buteur de Berchem, ne s’illustre qu’à deux reprises en jouant la totalité de la rencontre. Guillaume manque deux buts sur penalty, sa spécialité normalement assurée. Et pour couronner le tout, Tun Biel n’est pas non plus dans son meilleur jour. Esch cadenasse le jeu en neutralisant prioritairement les possibilités des cadres de Berchem. Gerber fait preuve d’un sursaut d’orgueil dans les vingt dernières minutes et sauve l’honneur avec huit réalisations. Mais Esch ne se relâche pas pour autant et continue d’écraser son adversaire. Surpris, Berchem est sonné, voire assommé.

Esch n’arrêtera sa frénésie qu’au coup de sifflet final, bien décidé à remporter son duel avec la manière sans le moindre reproche possible. Un état d’esprit sans faille qui est observé depuis l’unique défaite de ce collectif face au leader actuel, Differdange. Esch peut donc se satisfaire de cette réussite et se place à deux points de son concurrent principal.

De notre correspondante Isabelle Foltz