L’affiche de Supercoupe entre Esch, sacré en championnat, et les Red Boys, lauréats de la Coupe, est, comme chez les filles, identique à celle de l’édition précédente.
À l’instar des deux entraîneurs des équipes féminines qui vont se disputer le premier titre de la saison 2023/2024, les deux techniciens à la tête des formations masculines présentes, ce samedi à partir de 17 h 30 sur le parquet du Um Dribbel, n’étaient pas non plus en poste lors de la précédente édition, remportée de justesse par les Red Boys devant les Eschois. À l’époque, Nikola Malesevic dirigeait Dudelange mais aussi la sélection nationale hommes tandis qu’Adrian Stot s’occupait de la sélection nationale dames. Mais depuis, les choses ont évolué.
Le premier, remercié en cours de saison dernière par le HBD (puis plus tard par la FLH), a rebondi en début d’année du côté de Differdange – avec qui il a remporté la Coupe face au… HB Esch au terme d’une partie mémorable – en lieu et place du duo Marc Breser-Tom Janin, aux commandes après le départ de Sandor Rac. Le deuxième est quant à lui arrivé à Esch durant l’été pour succéder au Croate Danijel Grgic. À l’aube du championnat qui s’annonce, cette année encore, des plus passionnants, tout ce petit monde a donc rendez-vous du côté de Bascharage.
Ultime répétition générale
«C’est une première rencontre de prestige je dirais, que je prends comme si c’était un match de championnat. Moi, je le considère comme tel en tout cas», commente Malesevic, «satisfait de la préparation» de son équipe, d’abord partie en stage de cohésion pendant quelques jours dans les Vosges (France) avant de disputer cinq matches amicaux qui ont permis d’intégrer les recrues. Ainsi, les Français Baptiste Audiffred (arrière droit) et Brice Aillaud (arrière gauche) venus de Besançon (2e division française) et le Croate Domagoj Potnar (pivot), «passé par l’école de Zagreb» dont la réputation n’est plus à prouver, ont pu commencer à prendre leurs marques avec leurs nouveaux coéquipiers même s’il «faut encore du temps pour les automatismes».
Tous devraient être sur le terrain pour défier leurs homologues eschois. «Bien que cette saison Esch a un cadre différent par rapport aux années d’avant, moi je ne le regarde pas comme ça. J’ai essayé de préparer mon équipe pour qu’elle soit à 100 % à l’heure d’entrer sur le terrain pour tenter de gagner ce match», pose l’ancien joueur.
Du côté adverse, le Handball Esch, quintuple champion en titre, a connu une intersaison quelque peu mouvementée. Les emblématiques Martin Muller et Sacha Pulli ont raccroché, Miha Pucnik s’est engagé avec Käerjeng, Jacques Tironzelli a décidé d’arrêter et Danijel Grgic s’en est allé. C’est Adrian Stot qui a été désigné pour le remplacer. Mais bien qu’amputé de plusieurs éléments phares, le néo-eschois pourra s’appuyer sur un collectif soudé qui fait la force de cette formation depuis plusieurs années maintenant et renforcé par le recrutement du Moldave Alexandru Cioban (ex-Standard).