L’ailier international des Red Boys se livre avant la partie des siens face à Dudelange en 8e journée du play-off titre. Le succès y sera impératif pour continuer à prendre part à la lutte pour le sacre suprême.
Après deux défaites face à Esch puis Berchem, vous êtes repartis de l’avant en battant Mersch et enfin Käerjeng…
Daniel Scheid : Oui, nous avons bien négocié la semaine dernière car elle était compliquée avec l’enchaînement de deux parties en trois jours. Nous avons fait ce qu’il fallait, à savoir les remporter toutes les deux tout en ayant un œil sur ce que faisait Berchem face à Esch.
Berchem vous a rendu un fier service en faisant chuter le leader eschois le week-end dernier. Vos deux succès consécutifs vous relancent-ils dans la course pour le titre ?
Nous savons qu’au cours d’une saison nous ne pouvons pas toujours être à 100 %. La défaite face à Esch avait quelque peu entamé notre moral. Mais ces deux dernières victoires sont venues nous donner un surplus de motivation pour aborder au mieux les quatre dernières semaines de compétition.
Pour aller chercher le graal, il faudra passer la troisième sur le terrain de Dudelange. Comment abordez-vous cette partie ?
Nous savons déjà que Dudelange figure comme une équipe très forte à la maison. Ils nous ont toujours posé des problèmes dans leur salle. C’est une formation qui n’abandonne jamais. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont défait Esch et notre groupe chez eux. Nous n’avons plus que le seul choix de gagner sous peine de se faire décrocher en tête du classement.
Vos confrontations face à la formation dudelangeoise se sont avérées souvent serrées lors de cet exercice 2021/2022. Quelle sera la clé selon vous pour l’emporter ?
Je dirais clairement que le plus important sera de maintenir une bonne défense et d’être bien aidé par nos gardiens. Nous savons que l’attaque est notre point fort. À nous de stabiliser notre défense et ne pas laisser seul le pivot adverse qui pourrait faire des dégâts.
Chaque partie est une petite finale
Que vous évoque la date du samedi 14 mai prochain ?
J’espère que ce sera une finale. Bien sûr, cette bataille se déroulera chez l’adversaire, hors de nos bases. Mais nous pouvons compter sur des supporters extraordinaires qui nous motivent à chacun de nos déplacements.
Après ce clap de fin de championnat, vous participerez au Final Four de la Coupe. Est-ce que le doublé est envisageable ?
Certainement, par contre, nous n’y pensons pas du tout actuellement. Nous restons concentrés sur chaque match qui se présente à nous pour parvenir à décrocher le titre! Chaque partie est une petite finale.
À vos yeux, à trois journées de la fin, est-ce Esch ou votre équipe qui possède le calendrier le plus favorable pour être sacré ?
De notre côté, nous affrontons Dudelange, Mersch puis Esch. Quant à eux, ils vont se confronter à Käerjeng et Dudelange avant de nous accueillir. À mes yeux, aucun des deux clubs ne dispose d’un calendrier simple. Mersch a beau être la lanterne rouge, nous ne devons pas la prendre à la légère si nous voulons nous offrir une finale pour la dernière journée.
Serez-vous au complet pour ce déplacement dans la cité de la Forge du Sud ?
Tout le monde est prêt, le staff comme les joueurs, à donner 200 %. Nous ne sommes pas encore sûrs de la présence de Jokic qui a reçu un coup à la tête lors du match précédent.
D’un point de vue personnel, comment jugez-vous votre saison ?
Je veux quand même parler du collectif avant. Nous avons connu des hauts et des bas. Posséder un bon cadre ne garantit pas de tout gagner. Mais au final, à un mois de la fin de l’exercice, nous sommes encore en lice pour remporter les deux titres. Pour ma part, je crois que j’étais au même niveau que les autres années mais j’ai connu moins de réussite devant le but.
De quoi conserver des ambitions en sélection nationale ?
Grâce au match nul face à la Belgique combiné aux disqualifications de la Biélorussie et la Russie, nous sommes dans le groupe de qualification pour le championnat d’Europe 2024 en Allemagne. Nous y affronterons le Portugal, la Macédoine et la Turquie. Face à cette dernière, je pense que nous avons nos chances. Bien sûr, je vais tout faire pour faire partie de cette campagne, mais le mot final revient au sélectionneur.
Recueilli par notre correspondant Jocelin Maire