[Handball] Dana Ciocanea : «Quand on joue à la Coque, le mental des filles est vraiment très fort»

FINAL FOUR En demi-finale, le CHEV Diekirch de Dana Ciocanea défie Dudelange, l’un des deux ogres du Grand-Duché chez les dames. Pas une mince affaire pour les Nordistes privées de plusieurs éléments.

Vous avez réussi à vous qualifier pour le Final 4 en battant les Red Boys dans leur salle (21-22) en quart de finale le 26 novembre dernier, une sacrée performance…
Dana Ciocanea : Quand nous avons joué contre les Red Boys, j’avais mon 7 de base mais depuis ce match, deux joueuses qui évoluent au même poste se sont blessées (NDLR : Adriana-Veronica Holhos et Jennifer Mputu), donc l’équipe ne sera pas la même pour le Final 4. Et encore après, j’ai de nouveau perdu des joueuses et comme je n’ai pas vraiment un grand effectif, je dois toujours « inventer » un 7 de départ, c’est un peu difficile.

Vous affrontez Dudelange en demi-finale, un autre gros morceau contre lequel vous avez perdu (17-27) le week-end dernier en championnat. Sur un match de Coupe, on dit souvent que tout peut arriver, croyez-vous qu’un exploit est envisageable ?
Je ne veux pas mettre la pression sur les filles, je sais qu’elles vont se donner à fond! On va jouer notre match, faire de notre mieux et puis on verra à la fin. Tout est possible!

Pour renverser la montagne qui se dresse devant vous, que va-t-il falloir faire ?
Il va falloir faire moins de fautes qu’elles, mettre toutes nos balles dans les buts et, bien sûr, être bonnes en défense!

Est-ce que le fait d’être dans la peau de « l’outsider » peut être un avantage ?
Je ne sais pas parce que je ne crois pas que Dudelange va nous considérer comme « l’outsider ». Elles savent qu’on a réussi à battre les Red Boys donc elles vont être concentrées.

On est toujours dans une phase de « reconstruction »

Comme chaque année, le Final 4 se déroule à la Coque. C’est toujours un sentiment spécial de jouer dans cette salle ?
Deux ans après avoir gagné la Coupe (NDLR : trois en fait), je pense que le mental des filles quand on joue à la Coque est vraiment très fort. Jouer dans cette salle, ça motive. Et puis le fait d’être arrivées en demi-finale, ça doit donner des envies de vraiment faire un très bon match.

Comment jugez-vous la saison de votre équipe ?
On a vraiment fait une très bonne préparation et de très bons matches amicaux avant le début de la saison. Malheureusement, quand le championnat a commencé, il y a eu beaucoup de blessures. On est toujours dans une phase de « reconstruction » parce que j’ai perdu cinq joueuses en 2021 et depuis, on essaie de faire une équipe. Mais à cause des blessures, on doit toujours trouver d’autres solutions et, comme je l’ai dit, notre cadre n’est pas grand. On a 14-15 filles en tout, pas plus. Maintenant, j’en ai 12 avec la gardienne.

Quels sont les objectifs des mois et années à venir ?
Je n’ai pas encore parlé avec le club, mais je pense que ça va être de reconstruire une équipe forte. On essaye aussi d’intégrer de jeunes joueuses luxembourgeoises et de trouver des joueuses expérimentées. Et puis, il y a des jeunes du club. Cette année, on a des problèmes de gardiennes. On n’a qu’une seule gardienne alors on a fait une demande (NDLR : de surclassement) à la Fédération, et donc l’une de nos gardiennes qui sera présente en Coupe a 15 ans.

Programme :

Ce soir 18 h 30 à la Coque :  Dudelange – Diekirch

Finale : dimanche à 18 h