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Handball [Coupe EHF] – La marche était trop haute pour Käerkeng


Tom Meis, auteur de cinq buts, et ses coéquipiers n'ont rien pu faire face aux Suédois, samedi. (Photo : Julien Garroy)

Les joueurs luxembourgeois, défaits à l’aller, sont éliminés logiquement par Ystad.

Battus largement en Suède (41-28), les Bascharageois n’ont pas pu faire mieux, samedi chez eux (20-35), et quittent, comme prévu, la compétition.

Salih-Gaki, Jason et Luca, trois adolescents fans de Käerjeng, n’ont pas ménagé leurs efforts pour chauffer le public et pousser leurs joueurs en tambourinant de la première seconde jusqu’au coup de sifflet final. Dans son antre en effet chaud bouillant, malgré un match sans réel enjeu après la large défaite du match aller, Käejeng a pu se rendre compte du gouffre qui le sépare du monde professionnel.

Malgré de la bonne volonté, difficile voire impossible de rivaliser face à des Suédois surentraînés aux physiques «zlatanesques». À Ystad, les hommes de Ricardo Trillini avaient pourtant fait bonne figure durant une mi-temps. Cette fois, ça n’a duré qu’une quinzaine de minutes avant que la machine infernale scandinave ne se mette en route. Malgré le faible temps de jeu de leur star Kim Andersson, auteur de 10 buts au match aller, Käerjeng plia sous les assauts répétés d’un Nilsson impressionnant (8 buts). L’écart était déjà bien creusé à la pause mais avec un tel public, les locaux n’avaient aucune envie de baisser les bras et revenaient dans cette seconde période comme c’était le début de la rencontre.

Un match dont il faut se servir pour grandir

Tom Meis envoyait quelques missiles qui ont fait lever la tribune. Mais l’artilleur bascharageois a également pu se rendre compte à quel point Persson était un gardien de grande classe. Le portier de Ystad a en effet gratifié l’assistance d’une bonne dizaine d’arrêts.

L’adversaire était trop fort, mais il faut se servir de ce genre de rencontres pour grandir et préparer l’avenir. Le début du championnat arrive à grands pas et des matches comme celui de samedi sont du pain béni pour Ricardo Trillini.

En tout cas, c’est promis, nos trois fidèles supporters seront bien là au prochain match pour faire résonner les tribunes du um Dribbel.

De notre correspondant Olivier Beaume