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[Handball] Challenge Cup : Esch, le défi Aalsmeer


Christian Bock et les Eschois vont tenter de prendre l'avantage sur les Néerlandais avant le match retour. (Photo Julien Garroy)

[8e de finale aller] À l’heure d’affronter les Néerlandais d’Aalsmeer, Christian Bock se remémore l’année 2013 qui avait vu les Eschois parvenir jusqu’à la finale.

L’adversaire, Figas Aalsmeer

«Le tirage aurait pu être bien pire»

Christian Bock : «Franchement, je ne sais pas quoi penser de cette équipe. Ces derniers temps, ils ont signé quelques bons résultats en BeNeLigue. Ils ne comptent aucun joueur de la sélection néerlandaise. Ça va être la surprise. Le tirage aurait pu être bien pire. Je pense que ça reste un match abordable. Si on joue bien, on peut faire un exploit. Mais si ça ne marche pas correctement, ça risque d’être difficile. Mais il ne faut pas avoir peur non plus.»

Le niveau de forme d’Esch

«On dépend trop de certains joueurs»

«Parfois on joue bien. Parfois on ne joue pas bien. On dépend trop de l’efficacité de certains joueurs et ça change tout le temps. Maintenant, on a récupéré quelques joueurs, Max Kohl, Sascha Marzadori… Ça fait du bien, ça nous donne plus d’options. Moi-même, j’avais des problèmes au dos. Ça va beaucoup mieux maintenant, je peux jouer à 100%. Je ne me suis pas entraîné cette semaine. Apparemment, il y a un petit virus qui a traîné (il rit) !»

La comparaison avec 2013

«Une seule médaille dans ma chambre»

«Il y a trois ans (NDLR : Esch s’était hissé en finale de la Challenge Cup), on avait un Martin super fort, qui était un des meilleurs buteurs de la compétition. On avait Jeff Decker, Dan Linster… Évidemment, Josip (Ilic) est un super joueur, un bon gars qui s’est bien intégré. Mais avec les autres, ça faisait des années et des années qu’on jouait ensemble. La dynamique, les automatismes, ne sont pas les mêmes. Je nous voyais aussi plus forts au pivot, avec Wouter Sas qui, quand même, était pas mal à cette époque. Et puis notre gardien, Sedin Zuzo, était aussi super fort. Il pouvait faire des exploits. Rajko (Milosevic) est fort, mais je ne sais pas s’il peut atteindre le niveau de Sedin. Parfois, il arrivait à fermer son but. Rajko doit montrer qu’il en est capable. Il ne reste plus grand monde de cette époque, Marzadori, Kohl, Pulli, Labonté, moi…

Après, c’est toujours agréable quand on nous parle de 2013. Je n’ai qu’une seule médaille dans ma chambre et c’est celle-là, une médaille en argent. Les gens ne doivent pas avoir l’idée qu’on va refaire la même chose tous les ans. Déjà, on a eu beaucoup de chance au tirage. Ensuite, on a vécu des scénarios incroyables, des buts à la dernière minute et on a réussi à les enchaîner les uns après les autres.»

Les ambitions en Challenge Cup

«Pas d’objectif précis»

«Je connais mal les équipes encore en lice. On n’a pas d’objectif précis en Challenge Cup. On prend les matches comme ils viennent et on regarde ce que ça donne. Chaque tour qu’on passe, c’est déjà une grande satisfaction.»

Entretien avec Raphaël Ferber