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[Handball] Berchem y a cru jusqu’au bout


Si le gardien Terlecki a fait un mal fou au HCB, l’arrière Mojescik n’a pas non plus été en reste. (Photo luis mangorrinha)

Longtemps dans le coup, samedi, malgré une fin de première période ratée, les Berchemois n’ont finalement pas réussi à renverser les Tchèques de Brno (24-27) lors de la manche retour du 3e tour de l’European Cup.

Sans son capitaine, le pivot international Ben Weyer, qui passera sur le billard le 1er décembre après avoir été victime d’une rupture des ligaments croisés à l’aller, Berchem, battu de deux unités à Brno, n’a pas réussi à refaire son retard, samedi, à Crauthem. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. D’ailleurs, Marko Stupar avait annoncé la couleur en ces termes : «Ce qui est certain, c’est que l’on ne compte pas se cacher : on va faire tout notre possible pour l’emporter», disait l’entraîneur.

Mais cela n’aura pas suffi pour les Berchemois, pas franchement épargnés par les blessures, ni même par le corps arbitral à l’image de l’expulsion sévère du jeune Ruben Ciota (18 ans) dès la 17e minute de jeu. Longtemps dans le coup, les Vert et Blanc se sont finalement inclinés de pas grand-chose face à une équipe, faut-il le rappeler, semi-professionnelle (24-27).

D’entrée, les visiteurs, avec ce diable de Mojescik à la manœuvre, donnent le ton (1-3, 7e). Mais sous l’impulsion de Léon Biel, de Kell Meyers, qui pare le jet de 7 mètres de ce même Mojescik, et de Daniel Scheid, auteur d’une action de grande classe – il enrhume son vis-à-vis sur une contre attaque et trouve la cible d’une splendide roucoulette – les vice-champions du Luxembourg se rebiffent et prennent l’avantage (4-3, 12e). Un avantage qui va vite voler en éclats.

Un gardien adverse infranchissable

Il faut dire que dans ses cages, Terlecki écœure tour à tour tous ses adversaires. «Ils ont un excellent gardien», avait prévenu le technicien du HCB. Celui-ci compte déjà 10 arrêts en l’espace d’une vingtaine de minutes (19 au total). Forcément, ça aide à faire des différences. Et dans le sillage des prouesses du dernier rempart Greco-Polonais, ses équipiers mènent les débats (6-8, 23e). Jamais loin derrière au tableau d’affichage jusqu’alors, le demi-centre Raphaël Guden et ses partenaires vont vivre une fin de première mi-temps cauchemardesque.

Ces derniers encaissent un terrible 5-0 en un rien de temps et basculent avec un retard de cinq longueurs à l’entracte (9-14). Animés par une rage de vaincre décuplée au retour des vestiaires, les Berchemois se rapprochent tout près lorsque le pivot Dragan Vrgoc marque dans le but vide, avant d’être imité par Scheid (16-17, 41e).

Sentant le danger, les Tchèques s’en remettent au trio Mojescik-Kocich-Vomacka et à l’époustouflant Terlecki qui, plus discret depuis la reprise du deuxième acte, enquille une série de parades décisives (19-22, 50e, puis 19-24, 54e). C’en est fini pour Berchem. «On est bien revenus après la pause, ce qui nous a permis d’obtenir des possibilités pour égaliser, mais on n’a pas réussi à les saisir, regrette Ben Brittner. Peut-être que si on avait mené ne serait-ce qu’une fois, le match aurait tourné différemment.»

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