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[Handball] – Berchem se donne le droit de rêver


Loïc Goemare est parvenu à déchirer le rideau défensif norvégien. De quoi faire naître bien des espoirs. (photo JJ Patricola)

Meilleur buteur de Berchem avec 7 réalisations, Loïc Goemare revient sur l’étonnant succès des siens face aux professionnels norvégiens de Fyllingen Bergen (32-28), en 16e de finale de la Challenge Cup. Pour lui, si Berchem réédite sa prestation de samedi, tout est possible.

Le Quotidien : La qualification est plus que jamais envisageable?

Loïc Goemare : On ne partait pas en favoris, on ne voulait pas d’une défaite non plus, mais on savait que ce serait d’un autre calibre que l’équipe de Hurry Up. On s’attendait à un gros match. On n’avait rien à perdre. On a voulu montrer notre meilleur visage et faire un gros match pour ne rien regretter. Avoir quatre buts d’avance avant d’aborder le match retour, c’est super! Si on nous avait dit ça avant le match, on aurait tous signé. Tout le monde a apporté sa pièce à l’édifice. On a construit la victoire collectivement.

Par rapport à son statut d’équipe professionnelle, vous attendiez-vous à un adversaire plus fort?

Pas forcément. On avait vu des vidéos, mais c’est tout de même dur de juger le niveau. Pour préparer le match contre Hurry Up, on avait vu une seule vidéo où les Belges avaient gagné de vingt buts contre une équipe plus faible… Là, Bergen, on les avait vus en championnat. On savait que l’équipe se composait de grands gabarits et qu’il y avait un bon arrière droit. Il nous a d’ailleurs fait mal. Après, on s’attendait à plus de montées de balle rapides ou alors c’est peut-être nous qui avons bien joué le repli défensif. Faut dire qu’on s’était mis dans les meilleures conditions pour les embêter.

Devant le public norvégien, la victoire sera plus dure à conquérir?

C’est sûr. Vu leur tête à la fin, ils ne s’attendaient sans doute pas à ça. Ils étaient peut-être un peu trop sûrs d’eux. À l’échauffement, ils semblaient tranquilles. Ils nous ont donné l’impression d’être venus trop confiants. Là-bas, il faudra jouer comme on l’a fait à l’aller, tout en espérant que notre réussite et notre hargne restent avec nous.

Un joueur ou un style de jeu a retenu votre attention lors du match aller?

Le demi-centre suédois, Lindskog Andersson. Il a des tirs propres et puissants. Il faudra peut-être orienter notre défense sur lui. Mais également sur le demi-centre. Bergen utilise très peu le jeu avec le pivot ou les ailiers. Ils préfèrent les croisés au centre. À la limite, on peut travailler sur les courses de l’arrière gauche.

Vous avez mené les trois quarts de la rencontre, voire même plus?

La fin de match, ça a été notre force, on avait encore du jus. Ce qui nous a permis de faire le trou et de continuer sur le même rythme sans craquer.

En vue du déplacement en Norvège, comment va s’organiser votre semaine?

Comme une semaine habituelle. Des entraînements, puis repos jeudi, car on prend l’avion vendredi à 6 h du matin avec une escale à Amsterdam. Vendredi soir, on fera sans doute un entraînement léger pour détendre les jambes et prendre des repères dans la salle. Il va falloir gérer l’horaire du match retour. On joue à 13 h. Je ne savais pas que c’était possible de jouer à cette heure.

Y a-t-il de l’impatience à jouer le match retour?

Oui. Avant la rencontre, on ne pensait pas être dans cette position. La semaine va être longue côté attente. Allons-nous nous qualifier ou non? Si on met les mêmes ingrédients qu’au match aller, pourquoi ça ne marcherait pas?

Isabelle Foltz

berch

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