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[Handball] Un nul au goût de victoire pour les Red Boys


Comme à l'aller, Differdangeois et Dudelangeois n'ont pas réussi à se départager. (Photo : fern konnen)

Les Red Boys qui poursuivent leur folle série d’invincibilité grâce à nul arraché face au HBD, Agovic clinique aux jets de 7 mètres et Diekirch et Rumelange à la peine. L’essentiel de la 10e journée.

Les Red Boys invaincus depuis 17 matches

Ce n’est peut-être que le point du match nul, mais il a la saveur d’une victoire pour les tenants du titre. Qui se sont arrachés pour égaliser sur le gong contre Dudelange par l’intermédiaire de Daniel Tako, auteur de son 12e but, alors qu’ils étaient encore menés de quatre longueurs quatre minutes plus tôt (32-32). Mais ni le Portugais Adama Nanque, ni le Hongrois n’ont tremblé au moment de se présenter devant Thierry Hensen.

Quatre réalisations dans une fin de partie totalement folle qui ont permis à Differdange d’étendre son incroyable série d’invincibilité en championnat à 17 rencontres. Dès lors, on comprend mieux la réaction du banc, qui a bondi comme un seul homme avant de sprinter vers le héros de la soirée à l’image d’un Enzo Jean-Louis pourtant diminué physiquement. Mais pas le temps de souffler pour les hommes de Marc Breser, aux prises dès mercredi avec Berchem pour un choc au sommet.

Agovic, Monsieur jet de 7 mètres

À Esch, c’est Enes Agovic qui est en charge de tirer les penalties. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Luxembourgeois excelle dans l’exercice. Il l’a encore démontré lors du succès des siens aux dépens de Käerjeng (34-28). Ce dernier, meilleur marqueur du match avec ses équipiers Tom Krier et Afonso Clemente, a inscrit l’intégralité de ses sept buts sur des jets de 7 mètres.

Aucun des deux gardiens adverses, Bastien Serasset et Alexander Dörr, n’est parvenu à mettre en échec l’ailier gauche. Qui totalise un énorme pourcentage de réussite dans le domaine (95%) depuis le début de la saison : seul le Berchemois Kell Meyers a réussi à détourner l’une des 18 tentatives de l’Eschois jusqu’alors.

Rumelange, le scénario se répète

Comme une semaine plutôt devant Dudelange, les Rumelangeois, privés de l’important Vincent Schockmel, ont démarré tambour battant leur rendez-vous face au Standard. Mais là non plus, les hommes d’Yves Braconnier n’ont pas été en mesure de conserver leur avantage (+5) au tableau d’affichage bien longtemps.

Et ont subi leur huitième défaite de la saison (26-33), la sixième d’affilée, tandis que l’équipe de la capitale, vainqueure pour la quatrième fois contre un concurrent direct, malgré 10 exclusions temporaires, a quasiment assuré sa place en play-offs.

Diekirch, une attaque toujours en berne

Depuis leur victoire inaugurale au Um Dribbel, antre des Bascharageois, les Nordistes n’ont plus remporté le moindre match. La faute, entre autres, à une efficacité offensive qui n’a cessé de chuter au fil des journées. Dernier exemple en date : l’effectif de Blagojce Krstev, il est vrai pas épargné par les blessures, n’a marqué «que» 20 buts contre Berchem (42-20).

Pire encore, les Diekirchois en ont planté 17 à Dudelange, et 16 aux Red Boys. Lanterne rouge, le CHEV possède l’attaque la moins prolifique de l’élite avec une moyenne de 24 buts inscrits par rencontre. Il faudra davantage régler la mire, dimanche, à l’occasion de la venue de Rumelange, avant-dernier à la faveur d’un meilleur goal-average.

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