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[Handball] Ariel Pietrasik : «C’est une belle possibilité de se montrer»


Le Polonais Ariel Pietrasik, qui possède aussi la nationalité luxembourgeoise, a bien l’intention de se faire remarquer. (Photo : paweł bejnarowicz)

L’ancien arrière gauche de Berchem, aujourd’hui joueur de Kadetten Schaffhausen, champion de Suisse, entend bien montrer ses qualités avec la sélection nationale polonaise.

Avant le début du Mondial-2023, vous confiiez dans ces colonnes ne pas forcément vous attendre à être sélectionné. Est-ce qu’aujourd’hui on peut dire que vous êtes un peu plus installé au sein de la sélection nationale polonaise ?

Ariel Pietrasik : Je pense que oui. Aussi, il faut dire que l’habituel titulaire à mon poste (arrière gauche) est blessé. Donc je dispose d’un peu plus de temps de jeu.

Comment jugez-vous votre évolution depuis votre départ de Berchem en 2021 ?

J’ai eu beaucoup de chance quand je suis parti à Saint-Gall (Suisse), car les deux premières années ont été exceptionnelles. Je peux dire que j’ai vraiment bien joué. J’ai eu la chance d’avoir un entraîneur qui me faisait confiance et cela m’a aussi donné la possibilité d’intégrer l’équipe nationale. À Kadetten Schaffhausen, c’est un peu plus difficile, parce qu’il y a plus de concurrence à mon poste. Mais je suis content d’être là où j’en suis et je dois l’apprécier, parce que ce n’est pas évident d’en arriver là.

Pour ce Mondial-2025, quels sont les objectifs de la Pologne ?

Le but minimum est de se qualifier pour le tour principal (NDLR : les trois premiers obtiennent leur billet), mais on sait qu’on a le groupe le plus difficile. En temps normal, il y a toujours une équipe que l’on doit battre, mais cette année notre groupe est uniquement composé de nations européennes, alors ça va être un peu plus difficile. Nous ne sommes pas les favoris. L’Allemagne l’est. Nous, on a un niveau similaire à celui de la Suisse et de la République tchèque.

Je suis content d’être là où j’en suis et je dois l’apprécier, parce que ce n’est pas évident d’en arriver là

Justement, vous évoquez la Suisse. Il s’agit du championnat dans lequel vous évoluez…

En club, je joue avec trois joueurs de l’équipe nationale suisse et je connais presque tous les autres joueurs. Je vais être encore plus motivé à l’idée de gagner pour ne pas me faire chambrer en revenant dans le vestiaire ou recevoir des messages (il rit).

Et la République tchèque. Qui a récemment joué contre le Luxembourg, pays où vous avez grandi et dont vous possédez la nationalité, dans le cadre des qualifications pour l’Euro-2026…

Je n’ai pas regardé le match, mais je sais qu’en première mi-temps le Luxembourg a bien joué. Il y avait un écart de deux buts à la pause. En deuxième période, ça a été un peu plus difficile. J’en ai parlé avec un copain, mais ce n’était pas vraiment pour faire une analyse.

Pour terminer, quels sont vos objectifs personnels durant le tournoi ?

Me montrer. J’ai un contrat qui dure jusqu’à l’année prochaine avec mon club actuel. Pour moi, c’est aussi une belle possibilité de me montrer pour tenter d’obtenir un meilleur contrat. Prenez l’exemple de l’Autrichien Lukas Herburger, qui jouait avec moi la saison dernière. Il a réalisé une bonne dernière compétition avec l’Autriche et, grâce à ça, il joue désormais pour l’équipe du Füchse Berlin. Ça peut aller très vite.