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[Handball] Andrian Stot : « Le Kosovo, c’est un autre niveau »


Adrian Stot est plutôt satisfait de la tournure qu'ont prise les évènements en Bulgarie. Mais il sait que c'est aujourd'hui, face au Kosovo, que son équipe doit être au rendez-vous. (Photo : Julien Garroy)

Le Luxembourg affronte aujourd’hui le Kosovo pour une place en demi-finale. Adrian Stot, son sélectionneur, nous livre ses impressions après la phase de poules.

Auteur d’un sans-faute jusqu’à présent, l’équipe nationale jouera sa place dans le dernier carré, ce vendredi soir (20h), contre un adversaire qui s’est incliné d’un tout petit but contre la Turquie. Méfiance…

Quel bilan tirez-vous de cette phase de poules?

Adrian Stot : Le plus important était de se qualifier pour les quarts de finale. On y est parvenu en remportant, comme on le souhaitait, nos trois matches. Avant notre entrée dans la compétition, le soir à l’hôtel on avait croisé un ou deux Géorgiens dont les visages nous disaient quelque chose, mais, honnêtement, on ne savait pas à quoi s’attendre. Finalement, on a su prendre rapidement les commandes de la rencontre, ce qui nous a permis ensuite de gérer.

On a l’impression que vous n’avez jamais été réellement mis en difficulté lors de cette première phase…

C’est vrai même si lors du deuxième match, contre Malte, ce n’était pas fameux. Après la victoire contre la Géorgie, et dans le souci de ménager également des garçons comme Alen (Zekan), Martin (Muller) et Eric (Schroeder), on a donné davantage de temps de jeu aux plus jeunes. Mais ils ont ressenti un peu trop de pression sur leurs épaules… Et si on n’a jamais été réellement mis en danger, il y avait quand même mieux à faire. C’était déjà beaucoup mieux face aux Anglais, mercredi, qui pourtant se sont battus durant 60 minutes.

Troisième meilleur buteur de la compétition avec 27 réalisations, Martin Muller semble assumer pleinement son statut de leader…

Martin se situe une classe au-dessus de tout le monde ici! Au sein de l’équipe, il prend non seulement ses responsabilités, mais il est également attentif aux plus jeunes à qui il donne un peu de cette confiance qu’ils n’ont pas. Quelque part, Martin est la bonne surprise de ce début de tournoi dans le sens où on le découvre beaucoup plus mature qu’on peut l’imaginer. Je suis vraiment content qu’il ait accepté de disputer ce tournoi.

En l’absence de Chris Auger et Steve Moreira, Mika Herrmann et Jérôme Michels sont les deux gardiens de cette sélection. Quel regard portez-vous sur leur prestation jusqu’ici?

Au vu de son statut à Dudelange, le n° 1 est Mika. Mais, ici en Bulgarie, les deux bénéficient jusqu’à présent d’un temps de jeu sensiblement égal. Et les deux montent en puissance.

Quel est selon vous le match le plus abouti jusqu’ici?

(Il rit) J’aimerais que vous me posiez cette question demain (vendredi) et pouvoir vous répondre « celui du Kosovo »… Je ne pense pas qu’il faille vraiment s’attarder sur nos prestations jusque-là. On a gagné nos trois matches, c’est bien, mais le Kosovo, c’est quand même un autre niveau.

Que savez-vous de cette équipe?

Dans chacun des quatre groupes, il y a un match « référence ». Pour le Kosovo, c’était celui face à la Turquie où il a pu montrer ce qu’il savait faire. Déjà, c’est une équipe très combative, à la mentalité yougoslave qui ne s’avoue jamais vaincue. J’en veux pour preuve le scénario de leur courte défaite (25-24) : les Turcs mènent 22-16, mais les Kosovars reviennent à 24-24!

Entretien réalisé par Charles Michel

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