Les clubs de Division nationale vont enchaîner trois matches en l’espace de huit jours, lors de cette 4e journée d’Axa League.
Ah, une journée de championnat en pleine semaine… Il n’aura donc pas fallu attendre longtemps pour assister à ce qui apparaît comme une incongruité. C’est vrai, nombreux sont ceux à régulièrement rappeler le statut d’amateur de la grande majorité des acteurs des dix clubs de l’élite qui vont devoir, à peine sortis du bureau, partir en coup de vent au centre sportif. Et ainsi enchaîner trois matches en huit jours. Un rythme plus connu sous la formule de «semaine à l’anglaise». Comme s’il pouvait y avoir sérieusement un début de comparaison entre l’univers de la Premier League de football et celui de l’AXA League. Entraîneur de Dudelange, Nikola Malesevic, n’y voit pas réellement de «problématique» : «Ça fait vingt ans que c’est comme ça. C’est pour tout le monde la même chose. C’est comme ça.»
La tête déjà à Mersch ?
Comme ça et pas autrement donc, alors que le championnat fera relâche du 23 octobre au 13 novembre. Trois semaines durant lesquelles la sélection nationale, dirigée par Malesevic, effectuera un stage de préparation en marge du 75e anniversaire de la FLH. Pour l’occasion, la fédération a vu les choses en grand et a réservé l’Arena de la Coque pour y voir s’affronter, le 5 novembre, l’Allemagne et le Portugal. Ce soir-là, en lever de rideau, le Luxembourg disputera le premier de ses deux matches amicaux face aux États-Unis (le second est prévu le lendemain) après s’être mesuré deux jours plus tôt au Portugal à l’INS ou au gymnase de la Coque. Alors, cette 4e journée est-elle directement liée à ce rendez-vous international ? «Pas du tout !», balaie Malesevic avant de poursuivre : «Le stage de préparation a été programmé en fonction du championnat. Et pas l’inverse.» Un calendrier qui prend aussi en compte les vacances de la Toussaint, où il est de tradition d’observer une petite pause.
Trois jours seulement après s’être très logiquement incliné contre Berchem (20-31), et avoir essuyé son premier revers de la saison après ses deux succès à Schifflange (20-32) et Diekirch (25-24), le Standard reçoit les Red Boys. Déséquilibré d’ordinaire, le duel le sera encore davantage ce mardi soir au vu du statut des éléments qui composent les deux formations. Ainsi, dans le club de la capitale, on ne compte pas le moindre professionnel. À Differdange, ils sont pas moins de quatre (Batinovic, Bonic, Tajnik et Becvar). Cette différence devrait donc se faire sentir ce mardi soir. Et ce d’autant que les joueurs de Martin Hummel auront sans doute en tête leur déplacement de dimanche, à Mersch. Dans le Nord, on lorgne également la sixième place qualificative pour le play-off titre. Alors, face à son plus sérieux concurrent dans cette optique, le Standard ne devra pas se rater. Au point de se préserver ce mardi soir ? Pas impossible. Dans ce cas, la note pourrait être bien salée…
Charles Michel