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Gand-Wevelgem – Jempy Drucker : « C’était un truc de fou »


Jempy Drucker était forcément fier d’en avoir terminé, même s’il reconnaissait ne pas avoir été dans son meilleur jour.

E3 Jempy Drucker

Une course compliqué pour le luxembourgeois. (Photo : AFP)

Une très bonne partie de course où Jempy Drucker était carrément très remuant, presque omniprésent au moment de réunifier le peloton de tête. Une deuxième partie, un peu plus dure mais fidèle à ses bonnes habitudes, Jempy Drucker s’est accroché pour finir à la 16e place. Entretien d’après course…

> Jempy, comment vous sentez-vous après une telle classique ?

Jempy Drucker : C’était vraiment un truc de fou! Tous les coureurs qui sont parvenus jusqu’à la ligne d’arrivée sont grillés. Je pense qu’on a tout donné. Vu le temps, c’était dingue.

> On a eu l’impression que vous avez connu deux périodes dans cette classique. Une première très bonne période où vous avez notamment effectué la jonction entre le premier et le deuxième peloton après les bordures. Puis une fin de course plus difficile…

Oui, c’est ça, à la fin, je ne pouvais plus accélérer. Je l’ai compris dès la premier ascension du Mont Kemmel, très loin de l’arrivée. Je pense que j’ai payé là l’accumulation des efforts depuis le début de la semaine avec Waregem, Harelbeke et ce Gand-Wevelgem incroyable car disputé dans des conditions épouvantables. Mais j’étais là et je pense que c’est très important avant le Tour des Flandres, dimanche prochain.

> Vous vous attendiez à une telle course d’usure…

Oui, c’était prévisible avec la météo. Après seulement 70 kilomètres de course, il n’y avait déjà plus grand monde dans le peloton. Et dire qu’il restait presque 180 kilomètres à faire…

> Dans le bon coup, on retrouvait votre coéquipier de la BMC, Daniel Oss. Vous y avez cru ?

Oui, il marche très bien. Mais dans ce genre de course, tout peut arriver. À la fin, ce sont les jambes qui parlent. Les siennes ont malheureusement lâché, mais c’est la course.

> Il a été lâché en même temps que Daniel Oss, mais Luca Paolini est finalement le vainqueur. Votre avis ?

Il a réussi un truc incroyable. Seules ce genre de classiques peut permettre ça.

> Comment jugez-vous votre course au final ?

Je n’avais pas les jambes qui étaient les miennes à Harelbeke, mais ça allait quand même, sinon, je ne serais pas parvenu à rallier l’arrivée.

> Le Tour des Flandres, ce sera dimanche prochain. Quelle semaine allez-vous passer ?

Je pense que je vais d’abord me concentrer sur la récupération. Car après une telle journée, le corps en a besoin. On est complètement cramé….

De notre journaliste Denis Bastien