[Futsal] Differdange était encore trop léger

Le rêve d’exploit du FCD03 en République tchèque, contre Chrudim, au 2e tour de la Ligue des champions, était un peu trop grand pour lui. Il s’est incliné 4-0.

Les hommes de Bruno Amaral partaient, samedi soir, dans l’optique de «montrer qu’ils sont là». Bien qu’outsiders, ils ont assumé leur part de responsabilité dans ce duel compliqué, qui les avait contraints à s’exiler trois longues semaines au Portugal, en autarcie, afin de pouvoir s’entraîner dans des conditions décentes. De pouvoir s’entraîner tout court, en fait.

Contre les solides champions de Tchéquie, habitués aux confrontations avec des géants continentaux (courtes défaites contre Madrid et Barcelone ces dernières années, à chaque fois aux portes du tournoi final), ils ont même pris les choses en main, mais c’est dans l’expérience qu’on a vu la différence. Et sur quelques oublis ou sur des manques de chance provoquée, que Chrudim va prendre le large dès la première mi-temps. Une volée (un peu ratée) sur corner (1-0, 3e), un marquage un peu laxiste sur une remise en jeu avec un joueur seul devant le but à quelques secondes de la pause (3-0, 20e). Et une action de classe, avec un centre en une touche (2-0, 18e).

Le FCD03 a eu ses (petites) occasions

Après s’être offert quelques positions intéressantes en première période, Differdange va revenir très entreprenant pour, au moins, tenter de sauver l’honneur. Provoquant pas mal de fautes, sifflées ou pas, de leurs homologues. Le vice. Mais des deux face-à-face que le FCD03 aurait pu se permettre avec le gardien entre les 23e et 24e minutes, aucun ne verra le jour. Puis les coéquipiers de Davide Chalmandrier rateront un «contre» à trois contre un (27e) et un tir à l’entrée de la surface seul face au but (32e).

Dans cette période très bien maîtrisée, ils prendront encore un contre, but injuste mais qui marque bien la différence de standing. Leur parcours 2020/2021 fera date tout de même pour le futsal luxembourgeois. Il l’a placé sur la carte et lui a montré l’ampleur de la tâche.

Julien Mollereau