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[Futsal] Differdange encore un peu trop fort pour le Progrès


Une autre récompense pour leFCD03, en ce week-end pascal. Photo : jean-jacques patricola

Dans une finale de Coupe riche en rebondissements, Differdange a su faire preuve de caractère pour s’imposer face au Progrès, malgré une fin de rencontre éprouvante. Afin d’empocher un nouveau trophée.

Dès l’entame, les Differdangeois ont pris les choses en main en imposant leur rythme à la rencontre. Toutefois, ils se sont rapidement heurtés à une défense solide et bien en place du Progrès, qui choisissait de se concentrer avant tout sur l’aspect défensif.

Il faut attendre la 4e minute pour assister à la première frappe cadrée du match, signée Pacheco côté Differdange. Une tentative sans grand danger, facilement captée par le portier adverse. Ce tir donnait néanmoins le ton, car une minute plus tard, le Progrès se procure une énorme occasion après une mésentente dans la défense de Differdange. Ribeiro se retrouve seul face au but vide, mais ne parvient pas à cadrer. Ce loupé réveille les locaux, qui trouvent finalement la faille à la 6e minute : Garrido reprend parfaitement un centre de Bocum et ouvre le score (1-0).

Le Progrès revient en infériorité numérique

Dans la foulée, Bocum est tout proche de doubler la mise, mais sa tentative en pointe s’écrase violemment sur la transversale. Malgré leur domination, les Differdangeois restent sous la menace des contres adverses. À la 14e minute, Ribeiro se présente à nouveau devant le but, mais voit sa frappe détournée de manière spectaculaire par le gardien Xot.

L’intensité monte d’un cran, les duels sont rugueux, et les arbitres doivent régulièrement intervenir. Le tournant de cette première période survient à la 19e minute, lorsque le portier du Progrès est expulsé pour une sortie dangereuse sur Achando. Réduits à quatre pour deux minutes, les visiteurs parviennent pourtant à égaliser sur un coup franc direct à neuf mètres (1-1, 20e). Un coup de théâtre qui relance totalement le match avant la pause. Tout reste à faire dans cette rencontre où l’engagement et l’intensité sont au rendez-vous.

Carlos Soares relance la dynamique

Mais c’est une deuxième période en demi-teinte à laquelle on a droit. La reprise de la deuxième mi-temps perd d’abord un peu de son éclat et de son intensité, notamment durant les dix premières minutes. Les occasions se font rares et l’allure du jeu baisse légèrement. Mais à la 24e minute, Carlos Soares relance la dynamique : d’une frappe puissante à l’entrée de la surface, il laisse le gardien du Progrès sans réaction et permet à Differdange de reprendre l’avantage. Ce but, d’une grande précision, remet les pendules à l’heure et impose à Progrès la nécessité de courir après le score.

Contraint de revenir au score, le Progrès va tout faire pour revenir. Les dix dernières minutes voient le tempo remonter en flèche. Dans une séquence décisive, le Progrès perd son deuxième gardien, expulsé pour avoir touché le ballon de la main en dehors de sa surface. Le coup franc direct tiré par Ruben Reis est cependant repoussé, ce qui scelle pratiquement le match car lors des derniers instants, sur un dernier pressing du Progrès, Differdange va tenir bon et peut savourer une victoire obtenue au terme d’une prestation à la fois pragmatique et courageuse. En revanche, le Progrès repart frustré, estomaqué par la solidité de son adversaire et par cette expulsion qui lui aura coûté cher.

Jessy Ferreira