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Frank Schleck : « J’ai hâte de reprendre »


Frank Schleck reprendra demain la Critérium International qu’il avait compétition sur la Classica Corsica avant d’enchaîner sur le remporté en 2011. Le champion national est de retour !

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« J’ai fait mes devoirs, on verra comment va se passer ma reprise », explique Frank Schleck. (Photo : Trek)

Victime d’une lourde chute dans la première étape de la Ruta Del Sol, Frank Schleck a dû patienter près de six semaines pour reprendre la compétition. Ce sera fait demain en Corse avec une nouvelle épreuve, en prélude du Critérium International, ce week-end.

Aujourd’hui en fin de journée, Frank Schleck va s’envoler vers la Corse qu’il connaît déjà par cœur puisqu’il y a remporté en 2011 le Critérium International. Après sa chute et sa blessure (gros hématome situé sur son quadriceps gauche) survenue sur le tour d’Andalousie, le champion national a dû prendre son mal en patience. Se soigner d’abord, puis reprendre le chemin de l’entraînement. Dans ces deux domaines, l’objectif a été atteint. Le Mondorfois est guéri. Et il a repris un entraînement digne de ce nom. Reste donc à reprendre la compétition.

> Vous allez reprendre la compétition ce jeudi sur la Classica Corsica. Comment allez-vous ?

Frank Schleck : Je vais bien, lundi, je me suis payé une bonne sortie de 190 kilomètres. Ce mardi (NDLR : hier), c’était repos et demain (aujourd’hui), je pars en Corse.

> Vous dîtes que vous vous êtes bien entraîné, mais c’est l’une de vos marques de fabrique, non ?

Oui, j’ai le sentiment d’avoir bien fait mes devoirs. Ces deux dernières semaines, j’ai réalisé cinq sorties de 200 bornes à l’entraînement. J’ai très bien roulé. À cause de ma chute, je n’ai pas pu faire les efforts qui étaient programmés en compétition, notamment sur un Paris-Nice qui était à mon programme. Ce temps sans compétition a été utile pour ma guérison qui était un peu plus longue et complexe que prévu dans un premier temps.

> Vous voilà aussi sans doute plus frais, non ?

Oui, sans doute, mais à quoi pourra bien servir cette fraîcheur sur les trois jours de course qui viennent? Peut-être que je m’en rendrai compte sur le Tour du Pays basque. On verra bien, mais j’aurais préféré disputer Paris-Nice.

> Dans ce contexte, quelles seront vos ambitions sur le Critérium International ?

Le but premier, c’est d’abord de retrouver la bonne jambe. Attention, ce n’est pas simple à gérer le Critérium. Samedi, avec les deux étapes, l’étape en ligne et le chrono court, ça paraît interminable et c’est éprouvant nerveusement. Le dimanche, avec l’étape qui se termine au sommet de l’Ospédale, c’est une belle et dure journée.

> Cela vous rappelle de bons souvenirs ?

Oui, c’est là que j’avais forgé mon succès en 2011. L’an passé, c’était un peu plus dur, mais surtout, Jean-Christophe Péraud était le plus fort. Mais je n’étais pas mal quand même (NDLR : 6e place finale).

Retrouvez l’intégralité de cet entretien avec notre journaliste Denis Bastien dans Le Quotidien papier de ce mercredi. 

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