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Frank Schleck, futur retraité millionnaire


Suspendu pour dopage en juillet 2012, c'est seulement en juin 2013 que le contrat de Frank Schleck a été résilié par Leopard AG sans qu'un salaire ne lui soit versé. D'où un litige, qui s'est soldé en faveur du Mondofois. (illustration AFP)

Deux millions d’euros, c’est le pactole que va toucher le futur retraité Frank Schleck de son ancien employeur, Leopard AG.

C’est en effet, selon nos confrères de la Neue Zürcher Zeitung qui ont révélé l’information mardi, le verdict que vient de rendre la Cour suprême de la Confédération helvétique, laquelle a confirmé la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS).

Ces deux millions d’euros correspondent aux dommages et intérêts que toucheront Frank Schleck et Winfrank GmBH, la société qui gérait, de 2011 à 2014 les droits à l’image du Mondorfois.

Rappelons que l’équipe Leopard avait été créée sous l’impulsion de Flavio Becca début 2011 (puis en 2012, Leopard-Trek est devenue RadioShack-Trek). En juillet 2012, sur le Tour de France, Frank Schleck fut contrôlé positif à la xypamide. Après que cette affaire eut éclaté, lors de l’étape de repos à Pau, Frank Schleck ne participa plus à d’autres épreuves, alors qu’il en aurait eu la possibilité. Mais il a continué à s’entraîner et à participer à des stages d’entraînement. C’est seulement en janvier 2013 que l’Agence antidopage luxembourgeoise (ALAD) a suspendu le Mondorfois avec effet rétroactif au 14 juillet 2012, la date de son contrôle positif.

Et c’est seulement en juin 2013 que le contrat de Frank a été résilié par Leopard AG sans qu’un salaire ne lui soit versé. D’où le litige et le recours engagé par Frank Schleck et la société, Winfrank GmBH, liée au coureur. Ce qui a conduit le TAS de Lausanne à considérer que dans cet intervalle Leopard SA avait perdu son droit de résiliation anticipée des deux contrats en question.

Le Quotidien