Ça n’a pas beaucoup souri, pour les équipes qui jouaient à domicile, ce dimanche.
Pétange – Mondorf (0-3)
Les visiteurs prennent l’avantage assez tôt sur une perte de balle pétangeoise au rond central. Deher lance Issaka en profondeur du côté droit, et ce dernier trouve Tinelli aux 6 mètres, qui parvient à se défaire de la défense (0-1, 20e). Mondorf continue de contrôler le match, ses hôtes ayant du mal à se projeter vers l’avant. Et la chance suivante intervient peu avant la mi-temps, quand Issaka, trouvé par Tinelli aux seize mètres, prend sa chance, mais voit son tir paré par Barrela.
Au retour des vestiaires, pas de grands changements dans le jeu, le match reste fermé avec beaucoup d’interruptions, et les deux équipes ne voient que trop peu la surface adverse. Les hôtes essaient néanmoins d’être plus offensifs… en vain. Et quand le Titus se met à pousser vraiment fort, la rencontre va se débloquer… pour l’USM. Fournier, parti seul en contre, est fauché par Kamavuaka dans la surface, et l’arbitre siffle logiquement penalty, même si Barrela insiste pour dire à l’arbitre que la faute était hors de la surface. Quoi qu’il en soit, Kumbi s’élance et transforme en prenant le gardien à contrepied (0-2, 85e). Dans les arrêts de jeu, les visiteurs en plantent un dernier pour finir, puisqu’il se voient accorder un nouveau penalty, encore provoqué par Fournier sur contre, qui tire sur la main d’Ali. Cette fois Fournier s’en charge personnellement et marque également, signant la fin du match (0-3, 90+2).
Alessio Frappini
Bissen – Canach (2-1)
Décidément, c’est Bissen, l’équipe majeure de cette fin d’année. Menée 0-1 par le surprenant Canach, sur un but signé de Barbosa à l’heure de jeu, sur pénalty et bien que Gourari soit parti du bon côté, l’équipe de Vitor Pereira y a cru jusqu’au bout et réalisé un coup fumeux. Jugez plutôt : égalisation à la 88e minute par l’inévitable Ferber, auteur d’un enchaînement tout en tranquillité sur un immense centre de quarante mètres : contrôle de la tête avant une volée en déséquilibre. Pas bien partie, mais suffisante pour finir au fond (1-1). Et sur une longue touche, un cafouillage devant le but va profiter à Rodrigues, avant-centre qui galère depuis des mois pour revenir à son niveau et qui s’en trouve récompensé (2-1, 90+2). Bissen passera les fêtes en dauphin du FCD03!
RFCU – Hostert (0-0)
Dès le début, Hostert se signale avec un centre de Mendes qui oblige Ruffier à détourner au-dessus de la barre. Le Racing répond sur un contre, mais Moreira capte devant Hofland. Mais la plus grosse occasion suit : Matubanzila place une tête dangereuse, Moreira réalisant une parade clé. À la 35ᵉ, Qevani est fauché à l’entrée de la surface par le gardien hostertois, une action qui aurait pu provoquer un rouge. Dû? C’est un tournant. En tout cas, Qevani va encore toucher la barre alors qu’Hostert revient bien dans son match, pour une première période sans but mais riche en situations chaudes.
La seconde mi-temps a été particulièrement animée, avec des occasions franches pour les deux équipes. Dès la reprise, le Racing se montre dangereux : Yans délivre plusieurs bons centres, dont un sur lequel Herrmann voit sa frappe déviée en corner. Peu après, Matubanzila manque totalement une énorme occasion au point de penalty.
Hostert réagit par des frappes lointaines de Fernandes, puis de Quinol, dont les tentatives déviées frôlent le cadre. Maquart tente même un lob audacieux de 50 mètres, le ballon passant de très peu à côté du poteau. Le tournant intervient à la 75ᵉ minute : lancé en contre, Matubanzila choisit de servir Stolz, qui frappe sur le poteau. Le ballon rebondit sur Moreira puis longe la ligne sans entrer.
Hostert répond immédiatement avec une superbe reprise de Mendes sur un centre de Caufriez, qui finit sur la transversale. Herrmann manque ensuite le but du break. Un match nul et vierge, mais fou.
Michel El Alami
Rosport – Swift (2-2)
Pour leur dernière sortie de l’année, Rosportois et Hesperangeois se sont quitté dos à dos (2-2). Rosport a longtemps cru à la victoire après avoir mené 2-0 à dix minutes du terme, avant de sombrer dans le temps additionnel (90+4). Pourtant, la rencontre a débuté de la meilleure façon pour les hommes de la Sûre. Dès les premières minutes, Arslan testait les réflexes de Dupire sur la ligne de but (12e). Le Victoria continue de mettre la pression sur l’arrière-garde du Holleschbierg et va ouvrir logiquement le score : un long dégagement du gardien Bürger arrive dans les pieds Arslan. Le numéro dix s’interpose devant les deux défenseurs El Foukhari et Prempeh, puis arme une frappe imparable qui trompe Dupire (1-0, 31e).
Peu inspirés, en première période, les visiteurs n’ont rien montré offensivement…Au retour des vestiaires, les locaux poursuivent sur leur lancée. Ainsi Vogel testait les poings de Dupire (48e). Deux minutes plus tard il fait mieux en crucifiant le portier de près (2-0). Lors des 20 dernières minutes, le Victoria se replie fatalement et Kaloga profite d’un cafouillage pour réduire le score (2-1, 81e). Revigorés, les Hesperangeois déboulent sur la cage de Bürger et vont finir par égaliser par le défenseur Savane dans le temps additionnel (2-2, 94e). Le Swift sauve ainsi un point inespéré tandis que Rosport peut nourrir des regrets.
Paulo Bastos
Mamer – Rodange (0-2)
Pour qui le bonnet d’âne lors de cette rencontre de la peur avant la trêve hivernale? Mamer, après sa victoire contre Hostert, peut dépasser Rodange avec une victoire.Mais c’est ce dernier qui est bien rentré dans son match, le très remuant Torres délivrant une passe décisive à Messuwe (0-1, 19e), qui reprend victorieusement au premier poteau du droit. Torres est encore à l’initiative du deuxième but en obtenant un corner. Sur celui-ci Rodange obtient un pénalty, transformé par Schur (0-2, 30e).
Mamer avait des occasions, mais a failli dans le dernier geste, Teles (12e) tire de peu à côté, Rapaille touche le poteau (39e), Jager rate l’immanquable (49e) après la pause et Muric voit son tir être stoppé par un très bon Wolf (61e). Rodange est barragiste, Mamer va passer les fêtes en dernière position et devra faire plus pour sauver sa peau en BGL Ligue.
Fabrice Baur