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[Football] Zitelli, effet toujours garanti ? 


(Photo : Luis Mangorrinha)

BGL LIGUE (22e JOURNÉE) Deux ans après avoir réussi la première, David Zitelli lancera sa seconde opération sauvetage sur le banc mondorfois, samedi à Mersch.

Dans les faits, rien n’était encore signé vendredi après-midi mais dans le fond, tout le monde le sait : sauf énorme coup de théâtre, l’homme qui s’assoira sur le banc mondorfois, samedi à Mersch, se nomme David Zitelli. Le technicien de 55 ans lancera là son second mandat à l’USM et la situation dans laquelle il récupère l’équipe, 11e à égalité avec le premier barragiste (Käerjeng), est fort comparable – pour ne pas dire identique – à celle du printemps 2022, quand il avait succédé à Arno Bonvini et fait passer Mondorf de la 12e à la 9e place en prenant 11 points sur les six dernières journées.

À l’époque, tout l’enjeu pour le technicien français consistait à transmettre à ses ouailles l’«envie de jouer, de prouver que Mondorf n’est pas à sa place, ainsi qu’il l’expliquait dans ces colonnes début mai 2022. Il y a pas mal de petits trucs à corriger, mais le plus important, c’est la confiance et la prise de risques, car la qualité est là. Les joueurs ont besoin de se prouver à eux-mêmes qu’ils peuvent faire mieux avec les qualités qu’ils ont».

«Tout le monde joue son va-tout»

Ce n’est pas son prédécesseur Manuel Correia, démissionnaire le 18 mars, qui le contredira : convaincu d’avoir sous la main le meilleur effectif de sa carrière d’entraîneur, le Portugais s’imaginait mal terminer cette saison au-delà du 6e rang, le classement final mondorfois en 2023, et l’avait clamé haut et fort avant la reprise. Ni son premier adversaire samedi, le Merschois Mikhail Zaritskiy, pour qui la 11e place actuelle des équipiers d’Ahmed Benhemine est «une surprise» tant l’USM «est une bonne équipe, technique et qui joue vite. Quand on voit les individualités, pouah, c’est pas mal…»

Charge, donc, à Zitelli d’en faire prendre conscience à son groupe via une communication poussée, positive et une certaine proximité qui ont porté leurs fruits en 2022. «Il est beaucoup dans le relationnel avec les joueurs, rapporte l’attaquant Oumar Gassama, arrivé l’été dernier et qui découvre donc l’ancien international espoirs français. Il nous parle beaucoup et essaie de ramener de la positivité. Il connaît bien notre potentiel et veut faire en sorte que tout le monde l’exploite.»

À en croire Dinis De Sousa, resté dans le staff au même titre que Mathieu Picard (coach des gardiens) et Thomas André (préparateur physique), la méthode trouve pour l’heure un écho tout aussi favorable… qui n’a toutefois rien d’étonnant, à l’heure où les cartes sont en train d’être redistribuées. «Au début, il y a toujours un petit changement, théorise l’entraîneur adjoint. Tout le monde s’arrache, se montre et joue son va-tout. Mais ce n’est pas le tout de le faire à l’entraînement : c’est en match qu’il faut le montrer.» Dès 18 h, samedi ?