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Football : Virton et ses Luxembourgeois ont raté la dernière marche


Le gardien de Roud Léiwen Anthony Moris a sorti de gros arrêts mais cela n'a pas suffi. Photo : Le Quotidien

Avec un onze de base comportant pas moins de 8 joueurs passés par le Luxembourg (Moris, Jordanov, Malget, Prempeh, Stelvio, Turpel, Couturier et Soumare), Virton a raté sa « finale » vendredi soir en D1B belge. La D1A s’est, à nouveau, éloignée.

La donne était connue bien avant le coup d’envoi dans ce match au sommet de la dernière journée de la première partie du championnat en D1B belge : s’il y avait un vainqueur dans ce duel entre les deux premiers, Virton et Louvain, celui-ci était qualifié directement pour la finale du championnat (qui opposera, en mars prochain, les vainqueurs des deux parties de la compétition). Et à ce petit jeu, les Virtonais de Dino Toppmöller ont donc perdu. Tandis que Louvain a, lui, effectué un petit pas dans la direction d’un retour en D1A.

Ce match s’est joué sur un petit but, tombé à la 19e. Une phase marquée par une grosse erreur individuelle de Salimo Sylla, l’arrière gauche virtonais. Ce dernier appréciait mal un ballon, laissant Mercier partir seul dans son dos. Il ne le revoyait jamais, celui qui avait élu meilleur joueur du championnat de D1B voici deux saisons servant parfaitement devant le but Henry qui poussait la balle au fond des filets. Le Louvaniste, meilleur buteur de la série, inscrivant ainsi son huitième cette saison.

La première montée au jeu de Joachim

Un but qui a cassé un peu les jambes de Virtonais qui avaient pourtant bien commencé cette partie, combinant plutôt bien.  Si sur le plan technique on n’a pas vraiment assisté au match au sommet qu’on pouvait espérer, sur le plan de l’engagement, de l’intensité, de l’émotion, du suspense et du stress, cela a tenu toutes ses promesses. Ce fut même d’une excitation rare, supérieure même peut-être au Dudelange – FC Séville de jeudi dernier en Europa League. L’enjeu, la passion d’une enceinte comble et … un stade sans piste d’athlétisme y étaient forcément pour quelque chose. Et l’interruption de cinq minutes de la rencontre à la 55e, un juge de ligne ayant apparemment pris quelque chose sur la tête, et les coups de sifflet pas toujours faciles à suivre de l’arbitre n’ont fait que  rajouter un peu plus de dramaturgie à l’ensemble.

Au final, c’est peut-être bien tout ça qu’on retiendra essentiellement de cette partie, au même titre que deux arrêts de classe mondiale d’Anthony Moris et que (surtout) la première montée au jeu cette saison d’un Aurélien Joachim qui est sorti du banc à la 73e. Parce que sur le terrain, malgré une bonne volonté évidente, quelques jolis mouvements et une bonne deuxième période où ils ont poussé, les joueurs de Dino Toppmöller n’ont pas assez souvent mis en danger leur adversaire.

Désormais, l’entraîneur gaumais et ses joueurs savent ce qu’il leur reste à faire s’ils veulent évoluer en D1A l’an prochain et retrouver cette équipe louvaniste en finale, il faudra remporter une deuxième partie du championnat qui débute dés le week-end prochain par un déplacement (pas simple) à l’Union Saint-Gilloise.

Julien Carette

« On a manqué d’un peu de chance » 

Dino Toppmöller (entraîneur de Dudelange) : « Louvain termine en tête du classement et nous a battus deux fois sur cette première moitié de saison. On se doit donc de dire que la qualification de cette équipe  pour la finale est méritée. Il faut l’accepter. Après, concernant le match, cela s’est joué sur des détails comme on dit. On a très bien commencé durant un quart d’heure et puis, un de mes joueurs (NDLR: l’arrière gauche Sylla) a raté un contrôle et notre adversaire en a profité pour marquer. Derrière, jusqu’à la pause, cela n’a pas été le meilleur Virton. A la pause, on a tout faire pour mobiliser les dernières forces des joueurs. Et tout le monde a tout donné sur la deuxième mi-temps, mes joueurs comme les supporters. On a sans doute manqué un peu de chance pour inscrire en fin de match ce petit but. Il y a des jours comme ça, il faut pouvoir l’accepter. »

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