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[Football] Seid Korac : «Une offre est arrivée d’une Ligue 1, mais…»


Seid Korac (22 ans), défenseur central luxembourgeois devenu star à Vojvodina, s’apprête à affronter un monstre européen au 2e tour de la Ligue Europa : l’Ajax Amsterdam. Et il y croit fort.

Comment Vojvodina et vous avez-vous accueilli le tirage de l’Europa League qui vous a désigné l’Ajax Amsterdam ?

Seid Korac : On était au restaurant avec plusieurs joueurs. On a bien mangé et on voulait tous tirer l’Ajax. On les voulait eux. Et on était contents parce que, et toute l’équipe est d’accord avec ça, on veut tous se prouver qu’on peut les affronter et être bons contre eux. Et puis, dans le pire des cas, si ça ne passe pas, on sera reversés au 3e tour de la Conference League.

Ce sera un moment important de votre carrière ?

Bien évidemment parce que c’est exactement ce que j’ai toujours voulu faire. Pouvoir jouer un match comme ça après une demi-saison quasi parfaite… Vojvodina était 6e quand je suis arrivé. On n’a pas perdu pendant dix matches, on fait la finale de la Coupe, une épreuve dans laquelle je marque un but très important (NDLR : le seul but du match, dans les arrêts de jeu, contre Kragujevac, en demi-finale)… Et en plus, je suis nommé dans l’équipe type de la saison de D1 serbe. J’avais déjà trouvé ça incroyable, mais mon président m’a dit qu’il n’avait jamais vu ça dans l’histoire du club. Pas sur les trente dernières années en tout cas.

Je jouais tout le temps sous ibuprofène

Cela aurait été une saison parfaite si vous aviez pu jouer contre la France et la Belgique avec la sélection nationale, non ?

Ce n’est pas une énorme déception non plus. J’ai fini la saison en club avec une petite pubalgie qui a fait que j’avais toujours mal en jouant. Je jouais tout le temps sous ibuprofène. Tous les jours, les médecins me répétaient que cela n’irait pas mieux si je ne faisais pas une pause. Je devais rester sans rien faire pendant au moins deux semaines.

Avez-vous réglé ce problème avec Luc Holtz, qui nous confiait que vous aviez moyennement apprécié qu’il se passe de vous contre le Kazakhstan à cause de vos relances à l’entraînement ?

Honnêtement, c’est la première fois que j’entends ça. Il peut avoir son avis. Je peux avoir le mien. Je respecte son opinion, même si je ne suis pas d’accord. Beaucoup de gens voient mes qualités, alors je ne me stresse pas.

Qu’a-t-il donné, d’ailleurs, votre été? Vous aviez choisi la D1 serbe plutôt que la MLS pour garder les portes ouvertes…

Cela a été un peu calme, mais c’est très bien parce que c’est ce que j’avais demandé à mon agent et à mon directeur sportif. Pourtant, des offres sont arrivées sans que mon agent cherche, dont une d’une Ligue 1 française. Je n’avais jamais vécu ça, que des clubs viennent frapper à la porte de mon club. Mais je vais rester encore une année. Depuis pas mal de temps, je ne fais que des petits pas d’un an. Là, je suis dans un très bon club qui veut jouer le titre et je veux me poser un peu.

Vojvodina peut-il passer ce tour ?

Je suis sûr que ce sera intéressant. On est prêts, on veut les jouer et les laisser en état de choc !