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[Football] Thomé quitte Hostert : «C’était soit eux, soit moi»


Thomé passe la main après deux saisons pleines. (Photo : gerry schmit/editpress)

Hostert, qui passera les fêtes de fin d’année dans la peau d’un barragiste, a décidé de confier son groupe à un autre coach en janvier. Thomé, victime de renouvellement générationnel de l’époque? Non, de tensions avec sa direction sportive.

Marc Thomé, 62 ans, n’est plus l’entraîneur de l’US Hostert. Le plus vieux coach de la Division nationale, qui nous confiait encore en début d’année entendre souvent qu’il ferait mieux de passer la main malgré ses bons résultats («Des gens disent : « Qu’il reste à la maison, il continue de s’entraîner à l’ancienne! »»), a-t-il été aussi poussé vers la sortie à cause de son âge, lui qui disait tout récemment que l’on avait actuellement droit «au meilleur Thomé qu’on ait jamais vu»? Niet. Il s’agit en fait d’un moment douloureux de la vie du club qu’il fallait trancher, avoue le principal intéressé : «Les deux directeurs sportifs (NDLR : Eric Breckler et Laurent Pellegrino) et moi, nous n’étions plus sur la même longueur d’onde et le président a eu raison de prendre une décision. Le courant ne passait plus. C’était soit eux, soit moi. Ça a été moi… Je pensais que j’aurais quand même un peu plus de marge de manœuvre après tout ce que j’ai fait ici».

«J’ai envie de continuer à entraîner»

Thomé était le dernier des Mohicans, chez les entraîneurs ayant été joueurs au siècle dernier, qui se sont tous retirés les uns après les autres. Son grand pote Henri Bossi parmi les derniers, d’ailleurs. Thomé avait pourtant commencé à penser, ces derniers temps, que l’USH pourrait être son dernier club, ce ne le sera pas, ce qui ne veut pas dire qu’il s’apprête à prendre sa retraite : «J’ai envie de continuer à entraîner, de trouver un nouveau challenge, encore faut-il que les propositions arrivent, que le téléphone sonne. Mais je veux continuer, ne serait-ce que parce que je sais que j’avais mon vestiaire derrière moi. Mes trois capitaines m’ont même appelé après que la nouvelle est tombée. On sort quand même de deux saisons plus que correctes, même si celle-ci est un peu plus compliquée, mais il y a des raisons pour ça».

Les raisons : après une montée de PH en DN en 2023/2024 et un maintien acquis très tôt en 2024/2025, cette saison a vu la plupart de ses cadres manquer une grande partie de la phase aller. Entre blessures et suspensions, Alverdi, Maquart, Meddour et Letiévant ont, entre autres, fait beaucoup acte de présence en tribune. Et c’est la raison, à en croire Marc Thomé, qui justifie la position de premier barragiste du moment. Et encore, il voudrait la dédramatiser : «L’an passé, à pareille époque, on avait 16 pts. Là, on en a 14… Ce n’est vraiment pas énorme, comme différence».

Beaucoup poussent désormais pour Menaï

La confiance a quand même vécu. Et ses dirigeants ont officialisé la séparation sur ses réseaux sociaux. Arrivé en mars 2024, le technicien aura dirigé cette équipe sur 63 rencontres de championnat (pour 1,38 pt pris en moyenne par rencontre). Il laisse l’USH en position de 13e, avec deux points de retard sur Rosport et Käerjeng, les deux premiers non-relégables.

Selon nos informations, la direction sportive serait désormais intéressée par le profil d’Hakim Menaï, auteur d’une reprise en main très intéressante au Swift avant d’être poussé vers la sortie après une altercation avec l’un des membres du staff technique hesperangeois. L’ancien attaquant aurait quelques partisans dans le vestiaire de l’USH et sur le bureau de Jacques Wolter, son nom serait sur le dessus de la pile.

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