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[Football] Sa «légende» écrite, Hostert peut passer à la suite


L'USH doit annoncer lundi quatre arrivées "et non des moindres". (Photo Jean-Jacques Patricola)

Vainqueur mercredi du quatrième barrage de son histoire, le club du président Jacques Wolter s’attelle désormais à son mercato, déjà bien avancé.

C’est pour eux l’épilogue heureux d’une saison qui aura duré une semaine de plus que les autres, mais pas forcément une semaine de trop : par essence, Hostert joue chaque saison le maintien et les barrages constituent donc son «objectif minimal», rappelle son président Jacques Wolter.

Plutôt un bon calcul, puisque l’USH les gagne, ces barrages : celui de mercredi contre Mamer (2-2, 4-2 tab) était son quatrième, pour quatre succès, le second aux tirs au but sans rater la moindre tentative. Cela n’a pas empêché Jacques Wolter, serein durant le temps réglementaire et les prolongations, d’être «inquiet» à partir de cette séance où «tout peut arriver» mais où le destin a encore souri à son club. «Légendaire», statue le dirigeant.

Et quelque peu rassurant alors que Hostert, qu’on n’imaginait pas forcément en début de saison – ni à mi-saison d’ailleurs – finir dans une situation aussi délicate, abordait pour la première fois ces barrages «sans être vraiment positif». La faute à ce «trou» dans lequel l’USH est tombée entre le 6 février et le 22 mai, deux dates entre lesquelles elle n’a pas remporté un match en BGL Ligue, soit une disette de 13 rencontres.

Déjà deux renforts, quatre recrues lundi

Reste, désormais, à rattraper le temps perdu : tant que son avenir dans l’élite était incertain, Hostert ne pouvait avancer sur son mercato, or le chantier est assez conséquent de ce côté avec au moins deux gardiens (Augustyn va partir pour raisons professionnelles et Ndy vient de passer son diplôme d’entraîneur), Sacras, Trani et Habbas à remplacer, et des moyens limités et un périmètre de recherche plus restreint – hausse du prix de l’essence oblige – pour y parvenir.

À défaut, l’USH, qui annoncera lundi quatre arrivées «et non des moindres», a de bons arguments. «On est un club un peu plus familial, plus convivial, les joueurs n’ont pas la même pression que dans des clubs qui jouent les cinq premières places, déroule Jacques Wolter, et beaucoup de joueurs, notamment des Luxembourgeois, ne joueraient pas en BGL s’ils n’étaient pas chez nous. On leur donne du temps de jeu, l’opportunité de se montrer, dans un cadre beaucoup plus libre. On est une vitrine.»

Y compris pour Lars Schäfer, le successeur d’Henri Bossi qui va, à 39 ans, connaître sa première expérience hors d’Allemagne. «C’est quelqu’un, pressent Jacques Wolter, qui voudra et pourra se montrer ici, comme Christian Lutz à Strassen.». Et qui aura, en compagnie notamment des ex-Ettelbruckois Sebastian Grub et Julian Bidon, qu’il a coachés à Salmrohr et amène dans ses bagages, pour objectif de se maintenir, et si possible d’«éviter le barrage. Quoique…».