À la veille d’accueillir les Géorgiens de Dila Gori au 1er tour aller de la Ligue Conférence avec le Racing, c’est un Yannick Kakoko «optimiste» qui s’est présenté ce mercredi en conférence de presse.

Dans quel état d’esprit êtes-vous à la veille de votre entrée en lice en Ligue Conférence?

Yannick Kakoko : Je suis optimiste, mais j’ai surtout hâte de jouer cette rencontre. On a beaucoup travaillé pour être prêt demain. Cela a été une préparation assez courte, mais on s’est bien préparé. Cela a été dur et c’est pour ça que je suis heureux d’entamer cette compétition.

Surtout face à une équipe qui est depuis longtemps engagée dans son championnat. Est-ce que la difficulté est encore plus grande ?

Oui, peut-être. Ces derniers temps, ils ont réalisé de bons résultats (NDLR : en remportant notamment la Supercoupe de Géorgie, le 2 juillet). Ils sont en pleine confiance, mais je suis optimiste par rapport à ce qu’on a réalisé jusqu’à présent. C’est un challenge, un défi pour nous. On va affronter ce match comme on a toujours fait lors de la saison dernière. On va tout faire pour le gagner. On sait qu’ils sont bien préparés, mais on l’est aussi.

Vu que la préparation a été courte et que les joueurs ne sont pas encore à 100%, allez-vous revoir un peu votre plan de jeu habituel?

Non, pas du tout, on s’est préparé par rapport à ce match. On a également des joueurs qui ont l’expérience de ces qualifications. On sait à quoi s’attendre. Le challenge pour nous, c’était surtout d’intégrer les nouveaux joueurs et demain (ce soir), ce qui compte, c’est de tout donner et profiter de cette chance de montrer le meilleur. C’est un défi.

Le style de jeu de l’adversaire ne peut-il pas vous inciter à procéder à quelques ajustements, pour vous y adapter? 

On va établir notre philosophie de jeu, c’est certain. Je crois que c’est notre force. Certes, on a analysé leurs points forts et leurs points faibles. C’est une équipe qui joue avec beaucoup d’intensité. Elle est forte dans les transitions, notamment offensives. Mais on va essayer de les contrarier.

Comment vous y êtes-vous pris pour mettre les nouveaux joueurs en confiance et leur permettre d’adhérer à votre philosophie?

Je crois que c’est un travail collectif. Ce n’est pas que moi, mais également les autres joueurs et le restant du staff. Il ne faut pas oublier les nouveaux joueurs, ce sont des gars qui ont déjà une certaine expérience, de la qualité, qui comprennent le jeu. Pour l’instant je suis très satisfait de ce que j’ai vu. Je suis persuadé qu’ils seront prêts.

On vous sent confiant.

Je suis très confiant. C’est également un challenge pour moi. Mais je sais de qu’on est capable et du coup, j’ai hâte de pouvoir jouer ce match, car je sais le travail qu’on a accompli pour affronter cette équipe de la Georgie.

Vous avez longtemps cherché un avant-centre. Enzo Daoud* peut-il être titulaire?

Enzo peut démarrer, comme être sur la fiche de match. Enzo est arrivé il y a peu de temps, mais ce que j’ai vu c’est qu’il a bien travaillé et il est prêt. Je suis content de son intégration et on verra bien demain s’il va jouer.

À combien estimez-vous vos chances de vous qualifier pour le 2e tour?

Moi, je dirais que j’aime les défis, et que je laisse les pourcentages de côté.

Recueilli par Jessy Ferreira

*L’attaquant de 24 ans est arrivé début juillet de Wasquehal, pensionnaire du National 2 français (D4).