Carlson, inquiet après le coup de sifflet final face à l’Islande, est rassuré sur l’état de sa clavicule mais le nombre de suspendus potentiels a grandi.
On y est, c’est une petite finale. Face à la Slovaquie, ce lundi, le Grand-Duché pourrait encore gérer son effectif, dire qu’il peut se contenter d’un nul et prier pour qu’en novembre, son adversaire du jour lâche des points pendant que lui ferait le plein.
Mais c’est trop calculateur et l’heure n’est pas du tout aux comptes d’apothicaire : il faudra la meilleure équipe possible sur le terrain, ce qui n’était pas le cas face à l’Islande, pour plein de bonnes raisons.
À Reykjavik, Holtz a avoué avoir géré son effectif au plus près de ses intérêts à court et moyen termes, afin d’assurer le coup contre les Islandais mais aussi de ne pas manquer de trop de joueurs face aux Slovaques, LA rencontre dans laquelle il ne faudra absolument pas se louper.
Avec cinq menacés de suspension au coup d’envoi face à l’Islande, laisser notamment Jans, L. Gerson et M. Martins de côté ne semblait, au regard du résultat final, bien sûr, pas une trop mauvaise idée. Une excellente même, pourrait-on dire quand un risque calculé paie, au lieu de coûter.
Il n’y en a qu’un en moins dans l’axe de la défense
Mais dans la bataille, le sélectionneur a quand même perdu Enes Mahmutovic. Une plaie, d’autant plus que Carlson, excellent à Reykjavik, est rentré aux vestiaires en fin de partie pour mieux quitter ses partenaires et filer pour une visite à l’hôpital avec un souci de clavicule.
Une défection aurait compliqué la tâche du sélectionneur contre la seule attaque à avoir inscrit des buts au Portugal dans cette campagne, mais son guerrier est rentré à l’hôtel avec des nouvelles rassurantes.
Logiquement, Lars Gerson se serait de toute façon engouffré dans la brèche pour s’installer aux côtés d’un Chanot vigilant sur la pelouse de Laugardalsvöllur. Laurent Jans, auteur d’une très belle rentrée en jeu, aurait aussi pu constituer une alternative crédible. Une absence de Carlson eut été gênante, mais pas non plus insoluble.
Kiki, suspendu à cinq ou à six?
Par contre, en matière de risques de suspension, Holtz a finalement vu le problème se déplacer d’un match à l’autre. La Slovaquie l’inquiétait? Il va désormais devoir s’en faire pour la Bosnie, au mois de novembre, qui pourrait être toute aussi décisive.
Le bilan : Lars Gerson, Laurent Jans, Marvin Matins et Vincent Thill restent sous la menace d’une rencontre à passer en tribune en cas de nouvel avertissement. Mais d’autres sont venus s’ajouter à la liste et non des moindres : Anthony Moris, Maxime Chanot et… peut-être Christopher Martins, la FLF ferraillant encore, vendredi soir, avec la question de savoir si son deuxième capitaine, averti pour une simulation dans la surface et dorénavant à quatre jaunes sur la campagne, serait suspendu à cinq ou à six jaunes.
Vous imaginez un peu la liste des embêtements qui pend au nez du sélectionneur ?