Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La fédération, confrontée à la fronde des clubs de l’élite représentés par la Ligue, s’étonne de ce qu’elle considère être une distorsion de ses discussions avec le groupement. Elle s’est attelée à une entreprise d’éclairage de ses positions.
La Ligue de football luxembourgeois (LFL) s’est lancée, depuis quelques jours dans un référendum visant à déterminer pour de bon la position de chacun de ses membres quant à la perspective d’un boycott de la reprise des compétitions si la fédération refuse de revenir sur le principe d’une DN à 15 clubs en 2021/2022.
Jeudi, la moitié déjà (l’autre ne s’étant pas encore exprimée) s’était positionnée dans cette forme de jusqu’au-boutisme pour mettre la pression sur Mondercange et l’obliger à infléchir les modalités de retour à la normale (c’est-à-dire, pour l’heure, 14 clubs en BGL Ligue), envoyant un signal inquiétant : on semble se diriger vers un bras de fer.
Vers un changement de modalité ?
C’est pour désamorcer cette situation d’impasse que Paul Philipp et son administration se sont attelés, ce vendredi, à la rédaction d’un compte rendu détaillé des réunions qui ont pu se tenir entre la Ligue et ses services, afin de préciser la proposition qui est la sienne. C’est donc bien que la FLF pense qu’il y a eu, quelque part, distorsion, ou mauvaise interprétation, voire mauvaise transmission.
En tout cas, elle précise dans ce courrier diffusé aux clubs qu’elle escompte éventuellement réunir en septembre l’intégralité des divisions afin d’évoquer une refonte possible des championnats si la nécessité s’impose au pays. Pas arc-boutée, donc, et elle tient à ce que cela se sache. Histoire de faire changer l’intransigeance de camp ?
Julien Mollereau
