[Football] Manuel Correia : «On est prêts pour le combat»

Mondorf de retour en finale, sept ans après son échec face au F91 ? En tout cas, Manuel Correia assume une vraie montée en puissance.

Alors que les groupes de Mersch et de Mondorf sont au complet, ce dernier a pour lui une qualité d’effectif dont la cote grimpe en flèche à l’heure actuelle, avec six matches consécutifs sans défaite, qui l’ont notamment conduit à disputer la cinquième place de DN au RFCU. Et s’il était là, le vrai favori à la victoire finale ?

En gagnant à la Frontière vendredi, 48 heures avant le match contre Mersch, sans aucun pépin, vous êtes-vous offert la préparation parfaite ?

Manuel Correia : Oui, c’était la préparation idéale, d’autant que la Jeunesse joue le même système que Mersch. On a vu sur la pelouse de la Frontière qu’on avait certains garçons capables de tenir un ballon sur une pelouse de cette qualité. Bon, après, la pelouse de notre adversaire ne sera pas de la même qualité – et puisqu’il va pleuvoir, cela risque de ressembler à notre terrain – mais si jamais il le faut, on sera prêts pour une partie plus physique.

C’est un peu un combat que promet Mikhaïl Zaritski, qui parle de pressing incessant.

Ah, mais on est prêts pour le combat, on va l’accepter. On l’a déjà prouvé cette saison contre Strassen ou Rosport, des équipes physiques.

Votre homologue a indiqué qu’il vous pensait meilleurs que Wiltz.

(Il sourit) Je suis content qu’un coach du pays l’ait remarqué et le dise! Même quand ça n’allait pas pour nous, j’ai indiqué qu’il nous fallait du temps. Là, les joueurs ont compris ce que je voulais. C’est une question de compréhension. Eux et moi, ce n’était pas évident qu’on se comprenne. Il fallait notamment couper le cordon ombilical avec Arno Bonvini (NDLR : de longues années coach à Mondorf). On leur a laissé une totale liberté dans un premier temps, puis on a procédé par petites touches, instaurant des règles progressivement.

Et maintenant que l’équipe vit bien, les qualités individuelles ressortent naturellement. Eh oui, effectivement, on monte en puissance. Parce qu’avant, Mondorf, c’était plusieurs joueurs de foot. Maintenant, c’est une équipe.

Cette saison va-t-elle au-delà de vos espérances ?

Oui, elle va au-delà de ce que j’espérais. Sachant que c’est la meilleure équipe que j’ai jamais entraînée jusqu’à présent. Mais je ne savais pas si le message passerait…