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[Football] Mamer/Strassen : cinq questions pour un futur «super-club»


[DAMES] Mamer et Strassen s’associent chez les dames pour créer une structure qui permette de revenir concurrencer le RFCU, Differdange, Junglinster ou Ell.

Quelles sont les ambitions?

Les dirigeants ont fait les comptes : le bassin de population sur lequel ils peuvent miser, en comptant Betrange dans l’équation, avoisine les 30 000 personnes. Il devrait donc y avoir moyen de faire gonfler les chiffres de fréquentation de leur école de foot réservée aux dames. À l’heure actuelle, outre les quelque 25 jeunes filles affiliées à l’UNA (qui veut «progresser plus vite», dixit Luc Hilger), Mamer possède une vingtaine de joueuses dans chacune de leurs catégories U11, U13, U15 et U17, sans compter l’effectif senior. Soit un peu plus de 125 footballeuses. «C’est un signal fort que nous envoyons et on est sûrs que cette entente intéressera des entreprises et des cheffes d’entreprises», estime Fabien Zuili, qui chapeaute cette entente et assurera le lien entre les deux clubs, tout en étant par ailleurs sponsor maillot avec sa société, Cap4.

Pour quelle durée cette entente est-elle prévue?

Strassen saute dans un train en marche depuis longtemps pour ne pas perdre des années à développer de façon chaotique son secteur féminin. Il a en effet tout à construire, mais cela ne veut pas dire que dès qu’il aura structuré sa jeunesse, l’entente volera en éclats. «C’est un CDI qu’on vient de signer», a fait remarquer Luc Hilger après avoir paraphé les documents. Puisque l’entente concerne les seniors, le président de l’UNA a d’ailleurs déjà prévenu, avec la confirmation express d’Esnad Osmanovic, son homologue mamerois, que la mise en place d’une équipe réserve est d’ores et déjà au programme au plus tard pour 2027/2028, mais plus vraisemblablement dès l’été prochain.

Qui va payer les joueuses?

Les deux comités s’attendaient à la question. Et pour cause : c’est la première qui leur a traversé l’esprit au moment d’aborder le projet. Et la réponse est, le plus logiquement du monde : «Ce sera du 50/50», assure Luc Ollinger, l’un des deux directeurs sportifs désignés pour suivre au plus près l’évolution de cette entente pas comme les autres. Avec cette certitude toutefois que le budget va augmenter puisque l’objectif est quand même de refaire de cette équipe une entité très concurrentielle. Mais cela coûtera donc moins d’argent au club de Mamer, puisque les frais sont désormais divisés en deux…

Où vont-elles jouer?

La décision a été prise de partager les installations… par semestre. Les filles de l’entente Mamer-Strassen feront six mois au stade François-Trausch et son synthétique avant de faire (ou après avoir fait) six mois au stade An-de-Millewisen et sa pelouse hybride. Les lieux d’entraînement suivront la même logique : une demi-année chez l’un avant d’aller chez l’autre. Mais en marge de la signature de ce jumelage, les présidents Hilger et Osmanovic semblaient déjà se demander si, au-delà de la localisation des matches, rassembler plus de monde sur ces rencontres ne tiendrait pas, aussi, au fait de tester d’autres horaires que le samedi soir, 19 h.

Quelles seront leurs couleurs?

Les équipements sont déjà calés au millimètre près, semble-t-il. Rouge à domicile, noir à l’extérieur avec des manches façon camouflage, pour le côté «guerrière». Un logo couplé, reprenant les deux logos, a été «redesigné» pour mêler les deux clubs, à la satisfaction des deux comités, qui ont adoré le résultat. Si l’initiative fait encore un peu débat, le flocage lui se fera en rose et l’arrière des tuniques laissera apparaître, pour la première fois, une sorte de slogan de cette entente : «Femmes par nature, combattantes par choix». Une «job description» pour les futures recrues?

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