Hôte des Géorgiens de Dila Gori au 1er tour de la Ligue Conférence, le Racing a été battu 1-2 dans un match qui aurait pu basculer dans les deux sens. Les manques physiques des Luxembourgeois leur ont coûté cher à l’arrivée.
Défait 2-1 au stade Achille-Hammerel par Dila Gori, ce jeudi au 1er tour aller de la Ligue Conférence, le Racing a fait jeu égal avec ses adversaires. Mais, alors que les Georgiens sont en pleine saison, les derniers efforts ont été plus difficiles côté luxembourgeois. Les locaux peuvent nourrir de sérieux regrets avant un retour difficile jeudi prochain.
Pris à la gorge dès le début de la rencontre par le pressing offensif organisé de Dila Gori, les hommes en bleu doivent dégager en catastrophe pour s’en sortir. Les premières offensives géorgiennes sont incisives mais imprécises. Le Racing s’offre un corner mais Azong, étrangement seul, manque de catapulter le ballon de la tête (7e).
Derrière, les locaux se montrent un peu plus entreprenant, et sortent de leur torpeur. Mais une relance ratée de Romain Ruffier n’est pas loin de coûter cher, et le bout du pied de Bruno Freire vient sauver la défense. Gomes vient allumer la première mèche côté Racing , à la suite d’un ballon perdu par la défense Géorgienne. Il vient tester Kereselidze, sans inquiétude.
Des promesses dans le jeu
En face, le danger vient souvent d’Andronikashvili, sur coup franc ou en corner. Sur une superbe remontée de balle de Gomes, le ballon arrive à Lesquoy, qui à tout son temps pour centrer. Le ballon est parfaitement distillé pour Dominique Stolz, mais sa tête est parfaitement détournée par le portier adverse. Une vraie opportunité de mener au score.
Malgré tout, le pressing haut des Géorgiens crée de gros problèmes. Et même s’ il y a sûrement un petit quelque chose sur ce contact avec Ikene, le ballon récupéré haut par Dramé n’est pas loin de coûter très cher. Heureusement, Shekiladze est trop court (28e). Juste avant la mi-temps, le temps fort est visiteur.
Les incompréhensions s’accumulent, et les frappes s’enchaînent. L’apothéose vient de ce 6 mètre mal négocié par Mabanza et Ruffier, que Bassinga négocie mal (43eme). On se dit alors qu’il est bon pour les hommes de Akoko de rentrer au vestiaire, mais Antonio Gomes offre un dernier frisson à la tribune du Stade Achille Hammerel.
Entamant un véritable festival, et éliminant trois joueurs à lui tout seul, il permet de redonner de l’allant, et l’action aboutit à un centre de Stolz pour Mazie, encore bien seul, qui ne peut décentrer sa tête facilement captée par Kerelidze. En souffrance dans sa surface, le Racing s’offre de très belles chances, mais est pour le moment trop imprécis. A la mi-temps, chacun peut nourrir des regrets.
Le Racing trop court physiquement
Mais les efforts des Racingmen payent au retour des vestiaires. Sur une touche qui paraissait anodine, Azong joue fièrement son duel et enfonce le défenseur adverse, Joao Araujo. Cela crée un cafouillage dont Dominique Stolz sort vainqueur. L’allemand pousse la balle au fond pendant que les Georgiens réclament une main sur le contrôle de l’avant-centre (1-0, 52e).
Une joie de courte durée car le Dila égalise à l’heure de jeu, sur un très bon coup-franc de Andronikashvili, logé dans le petit filet de Ruffier (1-1, 60e). Le portier répondra néanmoins présent sur un nouveau coup franc vicieux, et dévié par une tête ciel et Blanche (69e). Les 20 dernières minutes sont plus compliqués, les hommes en Rouges prendre clairement le dessus, notamment physiquement.
Dès lors, la mission est claire, ne plus concéder de buts, à l’image de Mabanza, héroïque sur cette frappe de Shevitadze. Mais il ne fait que retarder l’échéance. Sur le corner qui suit, Parulava centre, Edudzi dévie, et inscrit le deuxième but (1-2, 78e). Sévère mais juste. Au pied du mur, les Ciel et Blanc tentent de réagir.
Une nouvelle fois sur un bon centre, cette fois de Mazie, Stolz s’offre une balle de doublé, mais sa tête est de nouveau trop centrée (82e). Les dernières vagues Géorgiennes sont imprécises, et le banc adverse se contente bien volontiers de cette courte victoire. Un peu court physiquement, le Racing devra se faire violence en Géorgie pour rallier le deuxième tour.
Thomas Alvarez