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[Football] Les clubs de PH restent à quai : il n’y aura pas de nouveau Mersch


Kumbi puissance 2 pour Mondorf, sur la pelouse d'Hostert. Photo : archives editpress/gerry schmit

Hostert avait ouvert le score contre Mondorf mais n’aura pas eu le temps d’y croire longtemps. Weiler, lui, n’aura jamais eu cette chance contre Strassen.

 

Hostert – Mondorf (1-2)

Empêtrés dans l’affaire « Rodange », les résidents de Jos-Becker voulaient se changer les idées avec la Coupe. Et, par conséquent, faire respecter scrupuleusement l’adage du « jamais deux sans trois », à savoir sortir une troisième écurie de BGL Ligue, après avoir écarté de la compétition respectivement Pétange puis le RFCU. Au tour de Mondorf ?

En tout cas, les hommes de David Zitelli ne comptaient pas se laisser faire et ont dominé les débats dès le coup d’envoi. À l’image d’une frappe de Bekkouche après le quart d’heure de jeu qui inquiète Wolf. Mais un autre adage stipule qu’avoir la maîtrise du ballon n’assure pas à coup sûr de gagner. La bande au capitaine M’Barki le prouve lorsque ce dernier trouve son compère de pointe Amehi qui crucifie un Agovic jusque-là peu inquiété (1-0, 31e).

Les visiteurs ne sont pas sonnés malgré la concession de l’ouverture du score. Huit minutes plus tard, ils parviennent même à égaliser lorsque Benamra et Kumbi prennent de vitesse la défense locale. Le géant des Verts permet aux siens d’espérer à nouveau (1-1, 39e). Celui qui a déjà inscrit 8 buts cette saison dans l’élite du football grand-ducal récidive dès l’entame de la seconde période. D’une tête splendide, il profite, bien trop esseulé dans la surface, d’un corner bien botté par Taarimte (1-2, 47e). Le reste du deuxième acte, les joueurs de l’USM manquent de tuer la rencontre à plusieurs reprises par l’intermédiaire…de l’inévitable Jean-Paul Kumbi. Mais le tableau d’affichage ne bougera plus pour la plus grande joie des protagonistes du club de la cité thermale et de leurs supporters : les voilà dans le dernier carré de la coupe nationale !

Jocelin Maire

 

Weiler – Strassen (0-2)

Le rêve de Weiler prend fin lors de ces quarts de finale, mais les hommes de Ronny Souto y ont cru. Mersch l’avait bien fait l’année dernière en atteignant la finale. Mais Weiler ne prendra pas la succession. Contre un Strassen pratiquement sauvé en BGL Ligue et qui rêve également d’atteindre la finale, avec un Vitor Pereira qui décide pratiquement d’aligner une équipe type face à la formation de Ronny Souto pour éviter le piège de la Coupe, compliqué de toute façon.

Les locaux savent qu’ils n’ont rien à perdre et du coup ils veulent jouer leur coup à fond. Ils ne se cachent pas face et essayent d’aller vers l’avant. Certes les Strassenois maîtrisent mieux leur sujet, mais ce n’est pas pour autant qu’ils accumulent les occasions. Il faut attendre la 19e minute pour voir leur première occasion par l’intermédiaire de Bruno Correia qui, lancé en profondeur, voit sa frappe déviée au dernier moment sur la transversale par le portier.

Plus de peur que de mal pour les locaux qui continuent avec l’espoir de ne pas encaisser de but avant la mi-temps, pour garder leur chance intacte et faire douter l’équipe de l’UNA. Mais dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, un défenseur de Weiler va commettre une petite faute dans la surface et Zenadji ne va pas se faire prier pour convertir le penalty et donner l’avantage aux siens. C’est cruel mais Weiler ne veut pas abdiquer lors de cette deuxième période et pénètre avec des bonnes intentions. Pas suffisantes pour venir à bout du bloc défensif de Strassen qui gère tranquillement son avance et qui est tout proche de doubler la marque, mais Cruz est remarquable dans ses interventions. Il ne peut cependant rien faire à sept minutes du terme, lorsque Perez se présente devant lui et donne deux buts d’avance aux siens, anéantissant les derniers espoirs du Promotionnaire.

Jessy Ferreira