Le FCD03 aura deux buts de retard au match retour, dans une semaine, à la maison. Mais son adversaire de Klaksvik s’est montré d’un réalisme dingue pour une équipe qui n’a rien montré et qui s’était pourtant qualifiée en phase de groupes de la Conference League, l’année dernière.
Gros sentiment d’injustice à la mi-temps du premier match de Ligue des champions du club differdangeois. Frederiksberg, l’homme qui s’était fendu de trois doublés en éliminatoires de la Ligue des champions 2023-2024, a déjà planté deux pions à la pause. Le premier chanceux comme tout quand Brusco tacle le ballon avant même qu’il ne le frappe, l’aidant involontairement à trouver le petit filet de Ventura (1-0, 12e). Le deuxième encore plus : la VAR ne retient pas la faute sur D’Anzico (qui le force à sortir) une seconde avant une autre de Bedouret dans la surface. Résultat, un pénalty transformé par l’ailier (2-0, 45+2).
Trop maladroits, jusque dans les six mètres
Entre les deux, le FCD03 a dominé outrageusement les débats. Forts d’une grosse supériorité technique, Trani et Jorginho, et même Franzoni même s’il partait de plus loin, ont fait mal à chaque fois qu’ils ont pris la profondeur. Mais Yambéré, le défenseur central formé à Bordeaux, a souvent réussi à les contrarier à la dernière seconde quand les offensifs differdangeois n’ont pas manqué de précision à la frappe. Avec en point culminant ce boulet de Jorginho, en pivot, qui va buter sur la main de Jensen, qui repousse avec l’aide de sa barre (32e).
Cela ne s’arrange pas au retour des vestiaires. C’est même pire : en état de siège, Klaksvik regarde le FCD03 faire preuve de maladresse pour revenir. Et à peine rentré, Diogo, laissé absolument seul aux six mètres sur corner, explose sa volée au-dessus (47e). Derrière, Differdange va pousser de façon trop désordonnée pour se montrer efficace. Jusqu’à cette tête d’Andrada, à peine rentré en jeu et qui croit réduire le score sur un centre d’El Idrissi. Mais Petersen sauve sur sa ligne (89e). Il y aura beaucoup de regrets au retour si ça ne passe pas.
De notre envoyé spécial à Klaksvik, Julien Mollereau