Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les clubs de Virton et Lommel, qui accueillent nombre d’internationaux luxembourgeois, font partie des entités recalées pour l’octroi d’une licence professionnelle.
La nouvelle était attendue concernant Virton : la commission des licences lui a refusé le sésame qui lui permettrait de reprendre en D1/B la saison prochaine. Pire, il n’a pas non plus reçu l’autorisation d’évoluer en D1 amateur, le troisième échelon du pays. Il se verrait, dans ces conditions, éjecté encore un cran plus bas. Autant dire une petite condamnation à mort et le départ assuré pour Aurélien Joachim, Anthony Moris, Kevin Malget et Dave Turpel.
Mais le club gaumais ne fondait pas énormément d’espoirs sur la décision de ce mercredi, reportant une grande partie de ses chances de se maintenir à cet échelon sur la cour d’arbitrage pour le sport belge (CBAS), qu’il a saisi pour contester les règles appliquées par la commission des licences et pour violation du droit à la concurrence. Entre les lignes, l’Excel en a soupé de voir des clubs mieux nantis obtenir la licence alors que leur situation de dépendance vis-à-vis de leurs sponsors ne sont pas franchement différentes de la sienne.
Le Lommel de Philipps aussi est dans la panade
Mais ils sont nombreux, les clubs à avoir été recalés. La moitié de la D1/B, l’est. Et l’une de ces entités mal barrées s’appelle Lommel, qui accueille Chris Philipps depuis cet hiver. Lui aussi devrait se retourner vers la CBAS, comme une dernière chance de survie.
L’audience de Virton à la CBAS aura lieu le 23 avril. D’ici là, on peut légitimement attendre un exode massif des Roud Léiwen de Belgique pour peu que leurs clubs ne parviennent pas à convaincre la cour d’arbitrage. Pour mémoire, Virton avait dû s’en remettre aussi à elle la saison passée pour avoir le droit de prendre part au championnat de D1/B.
Julien Mollereau
