Alors que l’ASL Porto allait disparaître faute de moyens, Domenico Laporta a regroupé autour de son nom plusieurs dizaines de nostalgiques de l’Aris Bonnevoie.
Gros coup de jeune sur la capitale. Après plusieurs décennies de fusions dans tous les sens, une petite bande un peu old school, qui avait organisé en 2019 un tournoi des légendes, a décidé de reprendre l’ASL Porto, sur le point de s’effondrer financièrement. L’objectif : faire revivre ce petit monument qu’est l’Aris Bonnevoie, même si, initialement, il sera bien éloigné de son quartier d’origine.
Fondé en 1922, disparu en 2001 dans une fusion avec le CS Hollerich qui a accouché de l’Alliance (elle-même «fondue» quelques années plus tard avec le Spora et l’Union pour donner le RFCU, qui essaye d’ailleurs de s’opposer à ce nouveau projet), l’Aris va donc renaître l’année de son centenaire. Et fêtera d’ailleurs ça avec un nouveau tournoi de vétérans de tous ces clubs disparus (et certains autres qui n’ont pas disparu).
Lancée sur les réseaux, cette initiative semble déjà prendre et beaucoup d’anciens se manifestent pour prendre des fonctions au sein d’un club (l’ASL Porto, qui va disparaître après avoir été trop clivant) qui était pratiquement en état de mort clinique il y a quelques semaines. Si bien qu’aujourd’hui, c’est un projet sur cinq ans qui est lancé. Avec ambition de remonter en Division 1 sous peu mais aussi de créer deux catégories de jeunes par an dès 2023.
Julien Mollereau