Paul Philipp avait convoqué ce jeudi matin une conférence de presse d’un genre un peu particulier : il y a présenté, en collaboration avec Lunex le premier plan stratégique global de l’histoire de la fédération.
La fédération luxembourgeoise de football est déjà dans l’après. En collaboration avec l’UEFA autour de son programme sur les «fédérations du futur», Mondercange espère entrer dans le football du XXIe siècle pour poursuivre sa croissance.
Son plan de stratégie globale vise à résoudre le problème qui devient lancinant du manque d’arbitres, mais aussi à accroître encore un peu plus la surface du football féminin au pays. Paul Philipp a admis que de toutes les obligations qu’il se faisait ces prochaines années, les hommes en noir et ces dames sont ses axes de travail prioritaires.
Il y en a d’autres. La neutralité carbone de ses bâtiments et de ses modes de transports, la révolution numérique de la communication de la fédération et, non des moindres, le fait de faire passer le nombre de licenciés de 7 à 8 % de la population du pays. Ce n’est pas une mince affaire puisque cela revient à recruter la bagatelle de 7 000 joueurs, joueuses (la fédération voudrait carrément faire augmenter leur nombre de plus de 700), etc. Sacrée gageure, qui permettrait à la plus grosse fédération du Grand-Duché de passer la barre des 50 000 licenciés.
Julien Mollereau