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[Football] La blessure de l’horreur puis la déculottée


L'image est terrible. Elle a fait du mal aux joueuses de Dan Santos, en tout cas. Photo : gerry schmit/tageblatt

La rencontre des éliminatoires du Mondial-2023, chez les dames, ce mardi soir au stade de Luxembourg, a été le théâtre d’une blessure horrible. Qui a visiblement déstabilisé les joueuses luxembourgeoises.

Dan Santos, fort de l’imperméabilité montrée  Vienne  l’aller le mois dernier, pendant 4 minutes, voulait faire tenir ses joueuses jusqu’à la pause, cette fois. Tout s’est visiblement écroulé comme un château de cartes mental,  à la 10e minute, quand Emma Kremer est allée dans un duel en jouant le ballon. Son adversaire, la défenseuse Virginia Kirchberger a vu son pied se planter dans le sol et son tibia céder net sur le coup.

Les images sont cauchemardesques et les mimiques de ses coéquipières, en se rendant compte de l’angle formé par la jambe de la joueuse de l’Eintracht Francfort, ont autant renseigné sur la gravité de l’instant que les hurlements de la blessée, puis ses pleurs, audibles de tous dans un stade qui sonnait le creux. S’en est suivi six minutes de soins, de consolations, de transport…qui ont totalement déconcentré les Lionnes.

La Lettonie, elle, en a pris 20 contre l’Angleterre

Sur le coup-franc, les Autrichiennes ouvrent le score après deux têtes non contrariées dans la surface et le début du festival Enzinger. Qui s’offrira un triplé en sept minutes grâce  un troisième but-gag : un tir de loin qui heurte la barre, retombe sur le dos de Schlimé et lui offre un but grand ouvert (0-3, 27e).

Malgré plusieurs parades de classe de Schlimé en fin de première période, le score va ensuite enfler dans les mêmes proportions qu’il y a deux mois contre l’Angleterre. Mais avec deux buts en moins au tableau d’affichage et une fin de partie mieux maîtrisée, après le dernier but de la 68e minute. 0-8, ce n’est pas réjouissant bien sûr, mais puisque la Lettonie, elle, avait déjà encaissé un tel score  la pause, et qu’elle a fini… à 20-0, on relativise. Tout ça pour dire que les Luxembourgeoises progressent.

Julien Mollereau